Des trucs pas terribles qui sont venus comme ça...
Solitude aux abois
Désespoir sans toi
Vide de sens et pourtant
Si puissant comme sentiment.
Je meurs et je revis
Mille fois chaque jour
Seul malgré votre amour
Et heureux d'être en vie.
La vie passe et repasse
Malgré que je l'oublie
Le Monde me dépasse
M'interromp, me détruit.
Mots vidés de leur sens
Sans aucune patrie
Et une odeur d'encens
Jamais je ne souris.
Douleur et inconfort
Sont mon seul réconfort
L'oubli miséricordieux
Les suit comme un dieu.
Didascalie sans fin
Le monde naît enfin
Les livres et les jeux
M'emportent vers l'adieu.
Somnolence de l'air
Quand la chaleur fait silence
Les mots sont plus lourds que dense
Les savoir est comme une bière.
L'existence est irréelle
Mon corps ne fait que bouger
Je suis de loin ceux que j'aime
Mais je ne peux leur parler.
Prose en mots, mots en prose
Elle qui en contient trop
Je ne peux pas ou ne veux
Mon esprit est clos à mes voeux.
Plus de rythme plus de rimes
Ma vie se délite et s'abîme
Je meurs mais je renaîtrai
Mes cendres jamais n'ont été.
Ombre et lumière mêlées
On y voit clair mais pas argenté
Ni chaud ni froid pourtant gelé
La stase dure tout l'été.
Reflet argenté de l'astre doré
Attire les yeux les fait prisonniers
Vert marron jaune et gris
Caché dans un trou de souris.
Ces "poèmes" ont été écrits quasiment d'une traite. Ils sont bien évidemment distincts et ce n'est pas un poème de euh... plein de strophes.
Et un poème plus travaillé (pas forcément meilleur cependant) :
Parents :
Depuis toujours là pour nous,
Leur amour berce nos coeur,
Fait oublier nos douleurs,
Nous a donné plus que tout.
Ils nous suivent sans un bruit
Ou nous quittent sans soucis,
Nous laissant à nos amis
Ou nous plongeant dans la nuit.
D'autres hurlent de dépit,
Déçus de nos performances,
Et nous poussent sans répit
Sans comprendre ce qu'on pense.
Gardons nous de les juger
Car au fond ils nous adorent
Mais la fatigue rend mort
L'amour qu'ils veulent exprimer.
L'ignorance aussi les hante
Lorsqu'ils veulent nous aider
Car neuves sont nos idées
Et nos humeurs sont changeantes.
Tâchons de rien oublier
Pour quand notre tour viendra
Ne pas comme eux nous tromper
Ou l'inverse selon les cas.