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 Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...

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Tiefug

Tiefug


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MessageSujet: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyMer 21 Juin - 16:52

J'ai commencé ça, je ne sais pas où ça mènera, mais bon... J'aurai besoin d'un titre... Et accessoirement d'une fin aussi ^^.


« Vient ici, toi ! »
« Mm…mm…moi ? »
« Oui toi ! »
Il s’approcha craintivement de la porte.
« Allez, n’ai pas peur. Je ne vais pas te manger, quand même. »
Et pourtant c’est ce qu’on racontait dans les couloirs de l’école…
« Allez… Je t’ai trouvé un professeur particulier. Tu n’auras plus à travailler au même rythme que ces bons à rien… Viens donc ! »
Elle l’attrapa par le bras et le projeta dans la pièce.
« Alors ? On ne dit pas bonjour ? »
L’homme qui venait de parler était le type même du professeur sévère et compétent.
« B…b….bbonjour monsieur… »
« Ricra. Je m’appelle monsieur Ricra. Et toi, quel est ton nom, mon garçon ? »
L’orphelin commençait à prendre de l’assurance.
« Fillius. »
« Et bien, Fillius, je suis ton professeur, mais je ne suis pas seulement responsable de ton éducation. En fait, je serais complètement responsable de toi, de ta nourriture, ton attitude, et ainsi de suite. Comprends-tu ? »
« Oui, monsieur. »
« Très bien. Je pense que vous pouvez nous laisser. Je vais lui montrer ses appartements. »
La gouvernante se retira.
« Et à partir de maintenant, tu pourras m’appeler Robertus. »

Fillius grandit rapidement sous l’égide de Robertus.

« Bonjour, Fillius ! »
« Bonjour, monsieur Grandes ! »
« Alors, que nous vaut le plaisir de ta visite, aujourd’hui ? »
« Monsieur Ricra avait commandé un exemplaire des Sacrements de Buta. »
« Ah oui, bien sûr. Attend là un moment, veux-tu ? »
Grandes se retira dans l’arrière-boutique.
« Et que veux-tu d’autre ? »
« Je…Je voudrais savoir si vous avez l’Alchimie Demain de Focer. »
Le bouquiniste revint dans le magasin avec un air soupçonneux.
« Tu t’intéresse à l’alchimie maintenant ? »
« Seulement la théorie monsieur. Et puis vous savez que notre maison n’est pas équipée pour… »
« Hm… C’est vrai qu’avec Ricra pour te surveiller, tu ne dois pas… »
Il se décida soudain.
« Je l’ai. Tiens, pour ton professeur, et celui-là est pour toi. Cela fera 52.5 Goll. »
« Tenez monsieur. Merci »
Il sortit de la librairie et tourna à gauche, vers la maison de son maître. Juste avant d’y entrer, pourtant, il jeta un coup d’œil alentour puis laissa un paquet sur le muret entourant la demeure.
Une jeune fille tourna le coin un instant plus tard. Sans ralentir, d’un geste naturel, presque élégant, elle ramassa le livre laissé par son ami. Quelques secondes après, la rue était vide à nouveau.

Pourquoi ne le laissait-il pas étudier l’alchimie ? C’était pourtant le domaine le plus intéressant de tous, avec la métaphysique, mais celle-ci était bien trop compliquée… Fillius trouva son mentor dans la bibliothèque – comme d’habitude.
« Alors, Fillius, comment était la promenade ? »
« Bonne, Robertus. Il ne fait pas très beau dehors, alors personne ne sort. Les rues étaient désertes. »
Il se débarrassa de son manteau.
« J’en ai profité pour récupérer ta commande chez Grandes. »
« Oh, merci. J’oublie toujours d’y passer. Combien ça coûtait finalement ? Il avait dit entre 20 et 40 Goll, mais… »
« Ca en coûtait 50. Il a dû avoir un problème avec la livraison. »
« Ou bien il a essayé de t’escroquer. »
« Aucune chance, Robertus. J’ai bien utilisé tous tes trucs. »
Ils eurent un sourire de connivence.
« Les pauvres, quand même… Il m’arrive de les plaindre. Ne pas pouvoir utiliser…»
« Bah, ça a des compensations aussi. Au moins ils ne risquent pas de mourir à chaque fois qu’ils disent un mot. »
Le ton de Robertus était un peu amer, à présent.
« Mais examinons plutôt ces Sacrements… »

Lorsqu’il fut sûr que Robertus dormait, Fillius se glissa dehors. Bien sûr, il y avait des alarmes, mais Fillius avait depuis longtemps passé un pacte avec le gardien de Robertus…Il l’aidait, et Fillius le libérait aussitôt qu’il hériterait de Robertus. Un bon pacte : son maître était encore solide, et ne mourrait pas avant plusieurs dizaines d’années.
Il retrouva Antrine dans un grenier inutilisé dont elle avait crocheté la lucarne dans sa première année – pour se faire la main, et disposer d’un cachette convenable.
« Alors, qu’est-ce qu’il dit ce bouquin ? »
« Pas grand-chose. Des infos sur l’ancienne manière et la nouvelle, mais rien d’utile pour nous. »
« Montre. »
« … »
« … »
« Regarde ! On pourrait essayer celle-là ! »
« L’eau régale ? Mais il dissout l’or ! »
« Donc il faudra faire attention. Mais si il dissout l’or, il doit dissoudre aussi tout le reste ! »
« Hmm… Oui, peut-être… Essayons ! »

« Alors ? »
« Ca y est, je l’ai. Maintenant on va pouvoir la tester. »
« Super ! On commence par quoi ? L’acier ? »
« D’accord. »
« … »
« … »
« Ca marche ! »
« … »
« Ben quoi ? C’est pas ce qu’on voulait ? »
« Regarde… »
L’acier commençait à réapparaître dans l’acide. Il prenait une forme étrange…
« Un blason ! Comment ça se fait ? »
« … »
« Et alors ? Cette fois c’est toi qui dit plus rien ? »
Fillius observait le récipient avec un sentiment d’horreur impossible à réprimer. C’était la forme de son blason personnel ! Celui dont il se servait pour maîtriser les esprits…
« On réessaye ? »
Il ne répondit pas.
« Fillius ? »
Antrine l’observa u moment, puis décida :
« Bon, je vais le faire moi-même alors. »
« … »
Un nouveau blason commençait à apparaître dans l’eau…Fillius ne pouvait détacher son regard de l’acier formant soigneusement des filigranes pour devenir…
« Ce n’est pas le même ! »
En effet, ce blason-ci avait une touche plus féminine…Se pourrait-il que ?
« Mais… C’est exactement le blason que je me dessinais dans mes rêves, sans jamais pouvoir m’en souvenir ! »
Elle se tourna vers lui.
« Tu n’es pas en train d’utiliser ta magie, dis-moi ? »
La gorge sèche, le garçon ne put que secouer la tête. Bien sûr qu’il utilisait la magie, il utilisait toujours la magie…mais pas dans un but précis, seulement pour s’exercer… Et accessoirement pour que Robertus ne le trouve pas en train de faire certaines choses… Mais là, il dormait… Il ne devrait pas y avoir de risque… Il relâcha sa magie. Aussitôt, son blason disparut, dissout par l’eau régale. Il regarda Antrine avec curiosité. Serait-elle aussi en train d’utiliser de la magie ? Il réactiva sa magie. A son grand soulagement, son blason ne réapparut pas.
« On dirait que ça disparaît au bout d’un moment… »
« Oui… »
Faisait-elle exprès ?
« Oh ! Regarde : Le mien aussi disparaît… »
Avait-elle laissé tomber sa magie pour que son blason disparaisse ? Ou avait-elle raison, et cela n’était qu’une coïncidence ?
« C’est incroyable ! C’est génial. Les blasons ont une grande utilité en magie. Imagine, si j’avais le blason de Robertus… »
« Eh ! Mais c’est vrai ça ! Prend ce flacon d’eau régale, ça devrait suffire. Je te préviendrai si je trouve autre chose…»
« Merci ! »
Il sortit.


C'est tout ce que j'ai pour l'instant ^^. Je me suis dit que ça méritait un nouveau sujet... Mais sinon je veux bien le mettre autre part. Le sujet est bien entendu à renommer. ^^
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echo

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyMer 21 Juin - 22:48

admiration... (laisse tomber l'histoire de commentaire constructif...) pour l'instant c'est trop bien !
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Yoru
Esprit de l'Ombre
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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyMer 21 Juin - 23:16

A bon? Lol moi je dois dire que je n'aime pas tellement... enfin bon, on verra avec la suite ^^
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Tiefug

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyJeu 22 Juin - 13:53

Peu à peu, ils obtinrent tous les blasons des plus importants mages. Ils s’étaient aperçus après quelques expériences que si on sortait le blason de l’eau régale juste après sa formation, il ne se dissolvait plus.
Grâce à ces expériences alchimiques, Antrine devint rapidement l’une des voleuses les plus en vues de la Guilde et Fillius un puissant mage travaillant dans l’ombre à gérer le royaume par personnes interposées. Le petit grenier restait leur lieu de rencontre privilégié, à présent protégé par des moyens alchimiques et magiques contre la détection. Et ils grandissaient…

« Alors ? »
« Ca va, ça va… Et chez vous ? »
« J’ai encore eu de l’avancement. On va bientôt chercher à faire pression sur moi, je pense. »
Elle sourit.
« J’aimerai qu’ils essayent… »
« Ca veut dire moins de temps pour l’alchimie je suppose… »
« Euh… Oui, c’est vrai. Je n’y avais pas pensé. Et de ton côté non plus ? »
« Non, pas plus de temps libre… »
Ils soupirèrent. Ils ne voulaient pas abandonner l’alchimie, ni ces rencontres qui étaient des instants de complicité totale, presque de communion, même si Fillius n’oubliait pas cette première séance, où elle avait paru posséder quelques pouvoirs…
« Tant pis. Mais il faudrait que nous puissions rester en contact, nous donner rendez-vous certains soirs où nous serions tous deux libres… »
« J’ai un sort, mais il est trop facilement détectable… On pourrait intercepter nos conversations… »
Ils continuèrent leur expérience du moment, près à réagir au quart de tour si quelque chose tournait mal – ce qui était déjà arrivé plusieurs fois. Ils tentaient des expériences de plus en plus dangereuses, s’écartant de plus en plus des sentiers battus…
Après l’expérience – un succès relatif – il pensa à une autre possibilité.
« Je pense à un sort… Un tel sort n’a jamais été lancé auparavant, il n’est que théorique. Quasiment impossible à intercepter et carrément impossible à intercepter sans qu’on le détecte. Mais ça ne marcherait qu’entre deux mages… »
Il avait l’air de parler tout seul, mais il s’adressait en fait à elle.
Antrine hésita. Elle ne pouvait en parler à personne ! Mais il était si proche…
« Euh…Je… En fait… Je suis magicienne aussi. De niveau inférieur. »
Voilà, elle l’avait dit. Qu’allait-il se passer maintenant ?
« Génial ! Alors dans ce cas, voilà ce qu’on va faire… »
Ouf. Il ne posait pas de question, rien. Elle se sentit soulagée.
« …et donc nos esprits seront toujours en contact. Une simple pression mentale permet de pénétrer dans l’esprit de l’autre et de communiquer. Mais une telle communication est totale. Les pensées de l’un sont immédiatement transmises à l’autre, quelles qu’elles soient. »
« D’accord. »

Ne pouvant plus se cacher leur attirance réciproque, ils furent bientôt amants, aussi intimement unis par la chair que par l’esprit. Et ils continuaient leur ascension sociale, chacun d’un côté du pouvoir : lui le guidant, comme une ombre derrière lui ; elle le narguant, le provoquant en déclenchant devant lui des actions de plus en plus audacieuses…
Leurs expériences, aussi, progressaient à pas de géants, et il était désormais habituel que des expériences durent plusieurs jours. Beaucoup échouaient, mais les résultats était de plus en plus intéressants, jusqu’à…

« Qu’en dis-tu ? Pourquoi ne pas tenter l’expérience ? »
« Piéger un esprit…dans un objet… ? Tu penses que ça va marcher ? »
« Oui…oui ! Et puis de toute façon, qui ne tente rien… »
« …n’a rien. Je te suis. »
« Mais quel esprit utiliser ? Tous mes esprits ont une fonction, et je voudrais être sûr de pouvoir les reprendre après… »
« Euh…J’aurais pensé à l’esprit qui est en train de drainer mon énergie de l’intérieur et de prendre corps… »
« Tu es maudite ? »
« Lis en moi… »
« Ah… D’accord… Mais pourquoi ne pas le garder ? »
« Tu es fou ? Cela reviendrai à me déclarer out de la course au pouvoir ! Et à me condamner… Les couteaux des assassins ne me manqueront pas si je le garde… »
« …C’est vrai… Mais pourquoi ne pas l’avoir éliminé plus tôt ? »
« Je voulais t’en parler avant… Et justement je me demandais si ça ne pourrait pas servir pour une expérience… »
« Alors c’est d’accord. Emprisonnons l’esprit de notre fils. »
Après quelques minutes de recherches, ils trouvèrent le contenant adéquat : une vieille cornemuse abandonnée dans un coin du grenier.

Antrine disparut de la circulation pendant plusieurs jours, laissant des ordres stricts à sa Guilde. Nul ne savait où elle était partie. Certains murmuraient qu’elle était allée retrouver un amant secret, d’autres qu’elle allait organiser une alliance secrète avec la garde du palais ou diriger une opération secrète. Fillius organisa son temps pour avoir plus de temps libre pendant quelques jours, au risque de faire dire qu’il désertait son poste ou qu’il n’était plus aussi efficace qu’auparavant. L’expérience passait avant tout.

Un claquement sec, puis une fumée… Antrine et Fillius essayaient en vain de lier l’esprit avec la matière.
« Essayons comme ça. »
Encore un claquement sec…
Suivi d’une gigantesque explosion !! Ils s’étaient tellement habitués à ces échecs relatifs qu’ils en avaient oublié qu’ils risquaient leurs vies.
Toute la masure fut dévastée. Lorsque la fumée se dissipa, on déblaya les décombres, mais sans succès. Tout ce qui semblait rester de la maison était des briques, et une étrange cornemuse qui jouait d’elle-même. La musique qu’elle produisait était si triste que tous ceux qui l’entendaient voulaient la prendre dans leur bras pour la réconforter…

Fillius et Antrine, chacun de leur côté, furent porté disparus et présumés morts, et la lutte pour le pouvoir continua. Leurs héritiers, choisis avec soin en prévision de ce jour, découvrirent dans leurs appartements bien des choses curieuses.
Dans la chambre de Fillius s’alignaient tous les blasons de tous les mages possibles, étiquetés avec soin. Seul celui portant le nom d’Antrine resta un mystère pour son héritière.
Dans celle d’Antrine, le garçon qui avait montré des talents incomparables pour la dissimulation découvrit des grimoires d’alchimie, et nombre d’acides, bases et autres produits chimiques utiles à la Guilde, avec leurs propriétés et leur noms. Il retrouva leur mode de fabrication dans les grimoires, et reconnut avec horreur le nom de Fillius sur la quasi-totalité des grimoires. Les lui avait-elle volés, ou étaient-ils secrètement amis ? Il fit des recherches, et s’aperçut que Fillius et Antrine avaient disparus presque simultanément. Coïncidence ? Il décida de continuer seul l’œuvre alchimique de son prédécesseur.

Le magicien officiel du roi vint voir l’instrument, et déclara que c’était là l’origine des dégâts et qu’il fallait la brûler, de peur de la voir recommencer. A regrets, on la brûla. Les quelques mages présents dans l’assistance sentirent la libération de l’esprit avec un choc, mais seul l’élève de Fillius reconnût un esprit humain. Elle fut d’abord choqué par l’ampleur de sa découverte, puis reconnût qu’en fait c’était là une voie à explorer. Seul Fillius, d’après elle, pouvait avoir accompli ce prodige. Il avait donc disparu dans cette masure ! Quelle expérience avait pu mal tourner ? Elle décida de continuer à faire des essais dans la voie de l’union esprit-matière.

Et les lignées continuèrent, d’élève doué à élève doué…


Je sais pas si l'histoire continue après...
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Tiefug

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyMer 28 Juin - 15:22

Je fais un autre post je sais c'est pas bien mais ça l'aurait pas fait dans le même post donc...

Une autre suite pour ceux qui trouvent que celle-là est trop... gore ?

« Eh ! Mais c’est vrai ça ! Prend ce flacon d’eau régale, ça devrait suffire. Je te préviendrai si je trouve autre chose… »
« Merci ! »
Il sortit.

Le lendemain, Robertus devait passer une heure avec Fillius pour discuter de mathématiques.
« Tu es encore en retard… Vraiment Fillius… Où étais-tu cette fois ? »
Malgré son ton sérieux et désapprobateur, il souriait.
« Encore à courir les filles ? »
« Quoi ? Non, non, pas du tout… »
Fillius rougit légèrement au souvenir de l’air amusé de Robertus lorsqu’il l’avait surpris à donner rendez-vous à Antrine. Heureusement, il ne l’avait pas reconnue comme une Voleuse de la Guilde. S’il avait su que Fillius lui avait évité un cambriolage, il aurait sans doute piqué une crise. A cette pensée, il sourit.
« Aha ! Tu souris hein ? J’ai donc vu juste, une fois de plus ! »
Fillius nia formellement.
« Bien sûr, fit son tuteur, nullement convaincu. Alors qu’est-ce qui t’a retenu cette fois ? Un embouteillage dans les escaliers ? »
En effet, il aurait pu utiliser cette excuse. Il y avait vraiment trop de serviteurs. Mais le garçon choisit de dire :
« Non, absolument pas. En fait, tu avais encore verrouillé la porte de la cuisine en sortant. J’ai dû me débattre avec ton sort pendant cinq bonnes minutes avant de pouvoir prendre mon petit déjeuner. »
« Bon, qu’importe. Assied toi et sors tes affaires, nous allons commencer. »
Il suivit le cours avec une attention vacillante. Les mathématiques n’avaient jamais été son domaine de prédilection. Il préférait résoudre ces problèmes compliqués à l’aide de la magie.

La partie la plus inintéressante de la journée était le “tea time”. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui, Fillius allait avoir besoin de toute son habileté et toute sa discrétion pendant cette petite demi-heure. Il fallait qu’il obtienne le blason.

« Sucre ? »
Comme d’habitude, cela faisait partie du rituel. Peut-être pourrait-il en tirer parti…
« Pourquoi pas ? Ca fait longtemps que je n’ai pas essayé ça… »
Il avait préparé son sort. Au moment où Robertus lâcha le sucre, son élève le transforma en acier et le retint pour que sa chute paraisse celle d’un sucre. Le liquide dans la tasse ayant préalablement été remplacé par l’eau régale, le morceau d’acier disparut assez rapidement. Il s’agissait maintenant de s’assurer que Robertus utilisait sa magie et qu’il ne voyait pas son blason apparaître. Et de trouver un moyen d’avoir l’air de boire du thé sans tremper ses lèvres dans de l’acide hyper concentré. Traditionnellement, l’hôte (celui qui ne servait pas le thé) devait lancer la conversation sur un sujet vague et général…
« Au fait pourquoi le sucre se dissout dans le thé et pas… Disons… Le fer ? »
Il n’avait jamais abordé cette question avec son tuteur mais savait qu’il avait discuté de la question avec plusieurs invités – conversations qu’il avait écoutées grâce aux quelques trucs qu’Antrine, déjà à l’époque, avait commencé à lui enseigner. Maintenant bien sûr, ils partageaient tout – enfin, en ce qui concernait les renseignements et les compétences… Sauf la magie, mais elle avait dit qu’elle avait été testée sans résultats…
« …Et donc, l’eau, qui est un solvant élémentaire, de même que l‘air, le feu et la terre, a des propriétés magiques et alchimiques particulières, spécialement en ce qui concerne la dissolution des éléments aériens et facilement friables tels que… »
Robertus était parti dans son discours habituel sur les éléments et la magie. Il avait prononcé le mot alchimie, mais Fillius savait que toute question dans ce sens se solderait par…un renvoi dans sa chambre ! Bien sûr !
« Et quels sont les propriétés alchimiques des autres éléments ? »
« Que… !! Tu penses encore à cette bêtise ! Finis ton thé et file dans ta chambre ! On ne doit PAS chercher à connaître ces secrets ! »
Il martela la dernière phrase en coupant chaque mot. Il paraissait près à lancer un sort d’inhibition à son héritier.
Si prévisible… Fillius soupira.
« Oui Robertus. »
Il avait bien entendu rechangé le contenu de la tasse pendant le discours de Robertus. Il la vida d’un trait puis se leva, le blason en sécurité dans sa poche.
« Mais… »
« NON ! »
Fillius se dirigea vers sa chambre.
« Mais QUI a le droit de… »
« Personne ! Maintenant VAS—Y ! »


C'est encore plus nul n'est-ce pas ? ^^ Mais en tout cas c'est pas fini... Quest-ce que je pourrais bien faire après...


Dernière édition par le Ven 19 Jan - 21:49, édité 1 fois
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echo

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyMer 28 Juin - 22:52

En fait, pour le moment le problème pour moi c'est que je trouve encore que c'est génial... Alors je sais pas si la déception sera pas encore plus grande si ça retourne à l'avortement explosif Sad ... Bon on verra bien ^^ et NON c'est pas (encore) nul Razz J'aime beaucoup l'embouteillage escalier ^^
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Tiefug

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MessageSujet: Sois une plume...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyJeu 9 Nov - 19:47

SOIS UNE PLUME


« Sois une plume ! Léger et insaisissable, vole sur les ailes de la tempête. Evite les coups, pare-les. Sans à-coups, pas de mouvements brusques ou secs, au contraire, des gestes fluides, comme une danse… Non ! Ne laisse jamais le sens esthétique prendre le pas sur l’efficacité. La poésie ne doit pas entraver tes mouvements.
– Regarde. Tout à l’heure, tu as fait ça, dit le Maître en effectuant une série de passes avec un adversaire invisible. Mais cette position précise te laisse à la merci d’un coup de flanc si l’autre esquive par la droite. Tu peux trouver mieux. »

Un cygne, glissant paisiblement sur l’eau.
Deux plumes. Une tempête en formation.


Premier escrimeur à accéder au rang de Maître depuis plus de 20 ans, Nimrad était un escrimeur hors-pair mais prônait certaines méthodes d’enseignement pour le moins… novatrices, comme laisser l’élève trouver le coup juste et l’encourager à innover, et pensait en privé que les gens apportaient trop d’importance à leur guilde et trop peu à leur pays. Son disciple, Famir, était bien parti pour devenir le prochain inscrit sur la liste des Maîtres combattants. Dans 1 an, il aurait terminé le cursus des escrimeurs, après seulement 3 ans d’entraînement en plus des 2 communs à toutes les voies, contre 6 normalement. Agés respectivement de 33 et 25 ans, le professeur et l’apprenti étaient considérés par la plupart des combattants comme l’avenir de la voie de l’escrime, menacée, après celle du poignard et celle du lancer, par l’immobilisme et la décadence.

Le pays reposait sur des guildes, dont les membres étaient répartis en voies. La guilde des dirigeants regroupait les Maîtres de chaque guilde, ainsi que des représentants élus par ceux-ci pour abandonner leur guilde et se placer au service de la nation. N’importe qui était éligible, il suffisait de ne pas être irremplaçable dans sa guilde et de convaincre les Maîtres. Ainsi que d’être volontaire, bien sûr. (Les femmes faisaient également partie d'une guilde, lors d’une grossesse elles la quittaient temporairement à moins de vouloir rester – ce qui était rare. Les enfants restaient à l’école jusqu’à ce qu’ils aient décidé de devenir apprenti ou jusqu’à 15 ans. Des études supérieures étaient possibles, qui amenaient l’âge maximum avant de choisir une guilde à 20 ans.) Chaque guilde avait le droit d’imposer ses propres règles dans ses rangs, avec l’obligation en revanche de laisser partir ceux qui se trouvaient une autre vocation. De cette façon, les guildes aux règles trop dures n’attiraient que peu de gens, et les guildes ayant besoin de main d’œuvre ou nécessaires au fonctionnement du pays se devaient d’avoir un règlement plutôt souple. La guilde des combattants imposait à ses guerriers d’avoir un code de l’honneur strict sauf en temps de guerre, et d’accepter comme disciple n’importe quel apprenti de niveau inférieur au sien n’ayant pas déjà de maître si l’on n’était pas déjà disciple ou maître. Certains Maîtres combattants profitaient d’ailleurs de l’ambiguïté entre maître et Maître pour ne pas prendre de disciple.

Justement, ce soir devait débuter une réunion exceptionnelle organisée seulement une fois par décennie pour fixer de nouvelles règles à la guilde. Après s’être lavé de la sueur de l’entraînement, les deux hommes dinèrent frugalement d’une pomme et d’un peu de pain puis se hâtèrent vers le lieu de rendez-vous, une résidence imposante appartenant au doyen des Maîtres du combat.
Ils arrivaient à temps. L’archer désigné pour accueillir les membres de la guilde allait justement fermer la porte. Une fois dans la cour, Nimrad laissa son élève découvrir les lieux et se dirigea vers l’estrade placée à l’autre bout de la cour.
« Nimrad ! Enfin, vous voilà ! Nous vous attendions.
– Moi ? Vous n’aviez pas besoin de m’attendre, mon vote n’est pas indispensable à la désignation de l’organisateur et des rédacteurs de la nouvelle règle, à moins que deux personnes se retrouvent à égalité.
– C’est vrai, et nous ne t’avons pas attendu pour ça. Non, en fait, nous t’attendions pour t’annoncer que tu avais été nommé rédacteur.
– …Moi rédacteur…! Vous devez faire erreur ! Ce n’est pas possible. »
Désorienté, il cherchait sur les visages de ses confrères la trace d’un sourire qui lui aurait montré que ce n’était qu’une farce. Il ne voulait pas de cette responsabilité ! Mais tous les combattants étaient sérieux, avec cependant une pointe d’amusement devant son air égaré.
« Je…Je refuse. Je ne désire pas prendre une telle responsabilité. Je ne remplirai pas bien mon office. Je…
– Au contraire, il nous apparaît que tu es le plus qualifié pour ce poste. Et de toutes façons, ce n’est pas ton choix, c’est le notre.
– Je vote contre ce choix ! Est-ce que cela change la balance ? demanda-t-il en désespoir de cause.
– Et bien… Non. Nous t’avons désigné à l’unanimité. Moins une voix à présent. Allons, ce n’est pas si terrible… »
N’ayant plus d’échappatoire, le Maître se résigna à assumer cette délicate fonction :
« Très bien, puisque c’est ainsi… J’accepte. Puis-je aller informer mon disciple que je ne pourrais pas être à ses côtés pendant la réunion ? »
S’étant ainsi échappé de la salle, il retourna dans la cour pour chercher Famir.
« Famir ! Ah, te voilà. Tu ne devineras jamais ce qui m’arrive… Ils m’ont nommé rédacteur…!
– Vraiment ? C’est formidable ! Qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi tu te mets dans tous tes états ?
– Formidable ? C’est une catastrophe, tu veux dire. Toute la responsabilité des inconvénients de la nouvelle règle va me retomber dessus. Parce que des erreurs il y en a toujours de toute façon, alors…
– Allons, calme-toi. Ce n’est pas si terrible d’affronter la désapprobation des autres, du moment qu’on atteint son but. N’est-ce pas là une partie de ton enseignement ? Sois une plume, vole sur les ailes de la tempête. Ce n’est pas différent d’un combat, après tout. Fixe ton objectif et atteins-le.
– Mais dans un combat l’objectif est toujours le même : vaincre l’ennemi. Ici, il n’y a même pas d’ennemi.
– Non, l’objectif n’est pas toujours le même. Certaines fois il faut éliminer tous les adversaires, d’autres il faut récupérer un objet, atteindre un lieu précis, survivre jusqu’à l’arrivée des renforts, neutraliser un des adversaires, etc. Aurais-tu déjà oublié les cours communs aux voies ?
– …Je… Oui, j’avais oublié. Merci. »
Après une pause, il ajouta :
« Bon, il faut que j’y aille. J’ai du travail.
– Oui… »
Et sur un sourire complice, ils se séparèrent à nouveau.
Les lois passèrent, les unes après les autres. Le jeune Maître impressionnait ses pairs par son sérieux, et par la concentration qu’il apportait au travail en cours, quel qu’il soit. Même les lois les plus ennuyeuses (comme celles concernant les horaires de cours et la répartition des élèves entre les professeurs – dans les cours communs) ou les plus inutiles (comme de savoir si l’entraînement devait se faire sur un tapis, un tatami, du gazon, du sable, ou autre chose encore) recevaient toute son attention, et ses propositions furent souvent les plus pertinentes et justes, et donc acceptées à une grande majorité.
Bientôt ce fut au tour des dispositions à prendre en cas d’urgence et de guerre d’être rediscutées. Comme ailleurs, il préconisa plus de liberté et de sécurité, en laissant notamment aux combattants réquisitionnés la possibilité de se faire remplacer par un autre qui n’avait pas été appelé, ou en suggérant qu’à défaut de rapport clair d’un espion, seuls les deux tiers des forces de la guilde seraient envoyés au front, les autres se tenant prêtes à répondre à une attaque d’un autre pays qui profiterait de l’affaiblissement momentané de Dafratan – leur pays. Ces deux motions, parmi d’autres, furent adoptées par les combattants dans un vote à main levée où elles remportèrent bien plus que la moitié des voix – le score minimum pour faire passer une règle.

Le temps passait, Nimrad et Famir continuaient à s’entraîner durement. Le changement de règlement avait fait apparaître le premier comme un Maître près du combattant moyen, près à faire une série de 200 pompes par jour pour son entraînement – ce que par ailleurs il faisait effectivement – et comprenant donc parfaitement les besoins et les désirs des combattants qui devraient respecter les règles qu’il écrivait. Cependant il ne se souciait nullement de sa nouvelle popularité et ne semblait même pas la remarquer, et rapidement il revint à sa vie frugale visant à perfectionner son art et celui de son élève. Celui-ci n’avait fait aucun commentaire à la suite de l’incident de la nomination, mais on sentait qu’il était fier de son maître – pas tant pour sa célébrité que pour sa volonté, sa force de caractère et surtout ses capacités à manier l’épée comme en dansant tout en infligeant des blessures importantes à ses adversaires sans en récolter une seule, mais cela même lui aurait été en peine de le dire.

Deux ans après, Famir passa l’épreuve des Maîtres. Un peu angoissé, Nimrad – qui bien entendu ne pouvait pas faire partie du jury – essaya de se réconforter par l’entraînement. Pendant les 15 jours que durait l’examen, il partit en voyage dans tout le pays, longeant les frontières terrestres et maritimes. Près de Crypse – un pays voisin, il apprit que le gouvernement avait décidé de dégarnir ces frontières dans le cadre d’un accord de paix entre les deux pays. Trouvant la manœuvre imprudente – même en ignorant quel accord on cherchait à conclure – il décida de rester sur place. Les combattants restés sur place lui manifestèrent un respect bien supérieur à celui dû à un Maître – même les non-escrimeurs –, mais il ne s’en rendit pas compte. Avide d’apprendre, il partageait les entraînements des autres combattants, essayant même l’arc ou le couteau.
Comme il le redoutait, le prétendu « accord » proposé par Crypse n’était qu’un leurre visant à dégarnir les frontières. Des hordes de guerriers déchaînés s’attaquèrent de nuit aux garnisons réduites de la frontière, cherchant à envahir le petit pays.
Lorsque Nimrad apprit l’attaque, il réagit instantanément. Son arme, bien nettoyée après l’entraînement, était à côté de lui, et il dormait habillé. En un clin d’œil, il fut debout, prêt à combattre. Dehors, c’était le chaos. Les forces dafratanes étaient dispersées, endormies, submergées par le nombre. D’un autre côté, un regard sur l’ennemi lui apprit qu’il était trop confiant, fatigué par la marche forcée visant à les attaquer de nuit par surprise mais ne s’en rendant pas compte. Ils pouvaient s’en sortir. Les renforts arriveraient le soir. S’ils pouvaient repousser l’ennemi d’ici-là, la position serait idéale pour une contre-attaque vers l’intérieur de Crypse.

Une violente tempête. Un cygne. Une plume arrachée s’envole.
Mémoire, respect, courage. Espoir.

Il chargea. Silencieux et rapide, il semait la mort autour de lui. Les autres – tant alliés qu’adversaires – mirent un moment avant de réaliser ce qui se passait, mais quand ils le firent, le cours de la bataille changea. Les attaqués commencèrent à se regrouper, reprirent courage, les combattants scandèrent le nom de leur Maître, cri de guerre vite repris par tous. Les attaquants, eux, commencèrent à faiblir en comprenant qu’un combattant de haut niveau décimait leurs rangs sans qu’ils puissent lui infliger une seule blessure – et il n’avait pas d’armure !
La bataille était en équilibre. Le soleil approchait de son point culminant. Nimrad commençait à fatiguer. Certains crypsans s’en aperçurent et s’attaquèrent à lui. Nimrad savait qu’à partir de ce moment, tout se jouait sur une blessure. S’il était blessé, tous les ennemis se rendraient compte qu’il était vulnérable, et il succomberait vite sous le nombre. « Sois une plume… » Il dansa autour d’eux. Il tiendrait encore quelques heures.
Une coupure. Il venait de se faire toucher par une flèche perdue qu’il n’avait pas su voir. Tout changea. Les envahisseurs se ruèrent sur lui. Nimrad se fraya un chemin à travers cette foule mortelle. Les blessures légères se multiplièrent. Ses mouvements se ralentirent légèrement. Il était condamné, il le savait, mais il continuait, non seulement à se battre, mais aussi à fendre les rangs adverses. Il avait bien l’intention de se frayer un chemin à travers les lignes ennemies et de semer la pagaille dans leur camp. Et de les priver de généraux si possible.
Les soldats de la garnison le virent partir. Il s’était enfoncé si profondément dans les rangs adverses que nul n’avait vu la coupure, ni les blessures qu’il avait reçue. Pour eux, le Maître venait de réaliser une action héroïque dans le but de les sauver, eux, en éloignant le plus de soldats possible. Ils se battirent avec acharnement pour qu’il ait des lignes à regagner à la fin de la bataille.
Le soleil déclinait lentement, trop lentement. Ils ne s’en sortiraient plus. Le commandant donna l’ordre de faire retraite et d’aller à la rencontre des renforts. Les quelques cent hommes restants se retirèrent. A sa grande surprise, les envahisseurs ne réagirent pas. La moitié des troupes les poursuivît, l’autre retourna en arrière… Il connaissait le terrain. Puisqu’ils avaient l’air d’avoir perdu leur commandement, il allait les décimer et les couper de leurs lignes. Les Maîtres seraient contents d’avoir des prisonniers.

« Ne bougez plus ! »
Il était cerné. A une distance prudente – 50 mètres – des archers l’encerclaient. Nimrad rangea son arme.
« Je me rend.
– Mais oui on te croit… »
C’était vrai qu’après presque des centaines de soldats et un état major complet victimes de ce combattant inconnu, le voir se rendre sans résistance avait de quoi surprendre. Mais puisqu’il se rendait, autant en profiter. Encore fallait-il que ce ne soit pas une ruse pour qu’ils baissent leur garde. Après avoir vu sa rapidité d’action, les archers ne prirent pas de risque. Une flèche plombée dans la tête plongea le guerrier dans l’inconscience le temps de l’attacher et de le transporter au camp.


Dernière édition par Tiefug le Lun 16 Avr - 18:40, édité 3 fois
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MessageSujet: Suite   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyJeu 9 Nov - 19:48

« Qui es-tu ? »
Prisonnier. Il était prisonnier. D’après le code du guerrier, il aurait dû être mort. Où était-il ? Ah oui. Une tente de commandement. Ils avaient donc un commandement de rechange ? Original… La rotation était trop lente en tout cas. Leur armée s’était dispersée et était tombée dans une embuscade tendue par les survivants de la garnison, d’après une carte d’état-major sur la table en face de lui. Ils devaient être en bien mauvaise posture… Ah oui, on lui posait une question.
« QUI es-tu ? Tu es un combattant d’élite n’est-ce pas ?
– Non. Je suis un Maître combattant.
– Tu fais partie de l’élite dirigeante ?
– Je ne dirige pas. Je suis seulement un Maître en mon domaine.
– Ça, je veux bien le croire… »
Le général était déstabilisé par ces réponses franches et directes, énoncées calmement, tranquillement, comme avec l’assurance qu’on ne lui ferait pas de mal…
« Que sais-tu de la stratégie de votre pays ?
– Pas grand-chose, à part ce que je peux déduire de la carte sur la table là-bas… et je sais aussi ce qu’il est prévu qu’on fasse en cas d’attaque, car j’ai participé à l’élaboration de certaines lois.
– Dis-moi tout ce que tu sais.
– Je suis soumis au secret. Mon code de l’honneur ne me permet pas de vous informer sur ce sujet. »
Là, on tombait sur un os. D’expérience, l’interlocuteur de Nimrad savait que le code de l’honneur d’un tel guerrier de pouvait être passé outre, même sous la torture il ne dirait rien, jusqu’à son dernier souffle il resterait muet sur ce sujet. Cependant, on pouvait également mettre ce code de l’honneur à profit… Et si au bout du compte on arrivait à le faire changer d’allégeance (sans qu’il utilise les connaissances acquises chez lui évidemment), il pourrait même devenir l’un des meilleurs généraux du pays !
« Très bien. Ton code de l’honneur t’autorise-t-il à combattre ton ancien pays ?
– … Pour l’instant, non. »
Nimrad ne combattrait pas pour un pays qu’il ne connaissait pas. En revanche, combattre contre un pays connu est possible, à condition que quelque chose le rattache à l’attaquant. Un serment par exemple. Mais pas un serment arraché sous la torture, un serment prêté sincèrement et sans contraintes.
« …Et te permet-il d’entraîner des soldats qui le combattront ?
– Oui. Enseigner est toujours une noble mission. »

Sur recommandation du général, Nimrad fut affecté à l’entraînement des nouvelles recrues, sans restriction aucune – de toute façon elles n’avaient pas assez d’expérience, alors même si son entraînement était biaisé de façon à faciliter la tâche à ses compatriotes, cela ne ferait pas une grande différence. En revanche, il serait surveillé lorsqu’il sortirait du camp.

« Non ! Ce n’est pas vrai ! Maître ! Maître… ! »
Famir était dévasté par la nouvelle de la mort de son maître. Le conseil des guerriers se tenait devant lui, prêt à lui annoncer ses résultats, quand le courrier annonçant la guerre et le déroulement de la première bataille était arrivé. Le messager se retira, les larmes aux yeux. Tout le monde connaissait la légende du Maître escrimeur, mais voir son disciple dans cet état était… troublant. Le conseil attendait patiemment. Après un moment, Famir se reprit.
« Excusez-moi. Je suis prêt. »
Et sa posture annonçait en effet le combattant tendu, prêt au combat et attentif au déroulement de la bataille.
« Famir, élève du défunt Nimrad, tu es élevé au rang de Maître combattant de la voie de l’escrime. En respect envers la mémoire de ton Maître, il t’est attribué un congé d’une semaine avant ta prise en poste avec la garnison à la frontière de Crypse, avec pour mission de mener la guerre avec ce pays du mieux possible, de gagner l’estime des soldats et de leur remonter le moral.
– Moi, Famir, j’accepte l’honneur que me font les Maîtres de m’accepter parmi eux et demande la permission de ne pas prendre ce congé et de partir immédiatement pour la même mission. »
Plus doucement, sur un ton moins cérémoniel, le doyen du jury lui répondit :
« Va, mais prend garde à toi.
– Merci. »

Famir partit pour Crypse immédiatement, avec ses vêtements d’entraînement et son épée pour seuls compagnons. Il se nourrissait de baies et de la nourriture offerte dans les centres d’entraînements de sa guilde qu’il rencontrait sur son chemin. Il voyageait rapidement, sans rechercher de compagnons, s’entraînant et perfectionnant son art tous les soirs. Très vite, il y eu foule autour de lui, à le regarder s’entraîner, se déplacer. La rumeur disait qu’il voulait venger son maître, ou voulait-il l’oublier en s’entraînant ? Peut-être… En tout cas, tout le monde savait qui il était et où il se rendait. Les soldats se rendant au front voyageaient avec lui, se racontant comment Nimrad les avait tous sauvés, comment il était, comment il se battait, et évidemment chacun était mieux renseigné que son voisin.
Bientôt, Famir se joignit à eux. Evoquer son Maître le rendait un peu présent, lui faisait oublier un instant qu’il n’était plus… qu’il ne serait plus jamais là. Les auditeurs l’écoutaient religieusement, pendus à ses lèvres, rêvant de ce héros qu’ils ne connaissaient que très peu, tant sa vie s’était résumée à de l’entraînement. Et Famir parlait, il soulageait leurs peurs, expliquait sa conviction que Nimrad n’était PAS mort, qu’il pouvait revenir triomphalement et qu’il serait fier de voir combien le pays avait progressé en son absence, si on gagnait cette guerre.
Ainsi, pendant les dix jours que dura le trajet jusqu’au front, la légende de Nimrad devint un mythe, presque une religion. Et pour tous ses croyants, Famir était le prophète.

Les soldats étaient motivés à blocs, mais ils refusaient de laisser le prophète se battre, et cela mettait le nouveau Maître en rage… Il avait beau répéter qu’il était bien plus fort qu’eux tous, ils ne le laissaient pas sortir seul, le tenaient à l’écart des batailles – des escarmouches, en fait. La guerre stagnait. Les armées s’évitaient réciproquement, essayant d’attaquer là où l’ennemi était plus faible, et les mouvements de troupes étaient le principal souci des généraux. Famir réunissait de plus en plus d’auditeurs, et ses histoires se propageaient jusqu’à ceux qui ne pouvaient pas l’entendre, au point qu’au bout de deux mois, toute l’armée croyait au retour de Nimrad et à la sainteté de Famir. Le mythe commençait même à se propager hors de l’armée, dans les campagnes principalement. Famir, de son côté, essayait de faire admettre qu’il devait se battre. A la fin, comprenant qu’il n’aurait pas le dernier mot, il essaya de s’intégrer à l’état major.
Deux jours après, il avait la certitude qu’ils auraient dû attaquer mais que les généraux avaient peur de lancer une offensive de si grande envergure. Il essaya de les convaincre – là aussi, en vain. Il fallait faire quelque chose, l’occasion allait passer… Il en parla autour de lui, et très vite toute l’armée connut le plan que le prophète pensait le meilleur. Sans qu’il le demande, l’armée se mit à exécuter son plan.

Une plume protège le cygne. Pour sa compagne disparue.
Une plume se pose autre part, avant de danser dans la tempête à nouveau. Son rêve.


Ce fut une victoire claire et nette. Les soldats de Crypse furent balayés par l’attaque. Les Maîtres soldats (les généraux) reconnurent à contrecœur que le combattant avait eu raison, mais ils le renvoyèrent à l’arrière pour « incitation à l’insubordination »…
Famir retourna donc à la capitale, là où il avait autrefois habité avec son Maître, et eut la surprise de voir une grande foule amassée sur le bord de la route pour le voir passer. Plus il approchait de sa maison, plus la foule devenait dense, nombreuse, mais personne ne le gênait, ils s’écartaient devant lui, ils lui souriaient, ils étaient venus pour lui. Devant sa porte, il eut la surprise de voir un messager officiel :
« Désolé, Maître, mais ce sont les ordres.
– Qu’y a-t-il ?
– Cette maison est réquisitionnée jusqu’à nouvel ordre et vous êtes relogés chez un des Dirigeants. En réalité, c’est parce que vous gênez et qu’ils ont peur que vous ne prépariez quelque chose, alors ils préfèrent garder un œil sur vous.
– Et quel est le problème ?
– Ce n’est pas tout. Le problème est que vous êtes également démis de vos fonctions jusqu’à ce que l’enquête montre que vous n’étiez pour rien dans le comportement des soldats à la dernière bataille.
– Alors pourquoi m’avez-vous appelé Maître ?
– Vous… Vous allez les laisser faire ?
– Bien sûr. Ils ont raison de vouloir protéger le pays.
– Mais non, ce n’est pas le pays qu’ils veulent protéger ! C’est leur propre position !
– …Tu es sûr ? »
Tous ceux qui avaient entendu la conversation avaient fait passer le mot, et à présent toute la foule grondait de colère.
« A bas les intrigants ! Famir au pouvoir ! Lui seul peut nous sauver ! Renversons les Maîtres ! Ce sont des lâches, des politiciens ! »
Ces quelques cris furent vite repris par tous, et la foule commença à se diriger vers l’assemblée où siégeaient les Maîtres qui dirigeaient le pays. Famir, voyant le danger – car les Maîtres n’étaient pas seulement dirigeants, ils étaient aussi Maîtres, et certains l’étaient en combat –, tenta de les arrêter. Il leur barra la route, voulu les raisonner, mais la foule était trop nombreuse, trop furieuse. Finalement, il dut se résoudre à monter sur un toit, ce qui aux yeux des Maîtres le ferait encore apparaître comme leur leader, et à leur faire un discours. Il leur dit qu’il les comprenaît, et qu’il irait avec eux, mais il leur demanda de patienter un moment, pour qu’il aille communier avec l’esprit de son Maître, et leur dit qu’il les mènerait ensuite – mais il ne dit pas où, à la prison ou à l’assemblée.

« …Que faire… dois-je leur donner ce qu’ils veulent ? Ce serait détruire le pays… mais le pays va mal, Nimrad me l’a dit assez souvent… Si ça continue comme ça… Tu as vu les généraux, ils sont incompétents… Ils vont gaspiller les vies de leurs soldats, et je ne suis même pas sûr qu’on gagne la guerre… Cela ne doit pas arriver. Mais si je fais la révolution avec eux… que se passerait-il ensuite ? Je deviendrais le chef de tout le pays… Je comprenais Nimrad quand il ne voulait pas être rédacteur, et là j’ai encore moins envie de devenir leur chef, même si c’est pour leur bien… et qu’ils me le demandent… Qu’aurait-il fait ? Non, je dois arrêter de penser comme ça. Il n’était pas non plus parfait – quoi qu’ils puissent croire par ailleurs. Je l’ai aidé avec le rédacteur. Je dois être fidèle à mes propres conseils. Et je dois réfléchir dès maintenant à la façon de diriger le pays après. »

Il leur expliqua que son Maître comprenait leurs revendications et l’encourageait à les soutenir, mais qu’il voulait éviter qu’ils soient blessés pour rien. Il demanda des volontaires, uniquement des combattants ou des soldats en permission – des gens sachant se battre –, pour marcher sur l’assemblée symboliquement. Il donna pour mission aux autres de continuer à faire passer le mot et de répandre la “vérité” de la nouvelle religion. Quant à lui, il irait se débarrasser des politiciens. Il ne fallait pas craindre pour lui, après tout il avait été l’élève de Nimrad…

« Ils sont déterminés et moi aussi. Vous feriez mieux de vous rendre. Si vous coopérez et vous placez complètement sous mon autorité, vous aurez la vie sauve – peut-être même une fraction des responsabilités que vous possédiez avant. Je vous laisse réfléchir jusqu’à demain. »
Il s’était facilement infiltré dans le bâtiment – plus luxueux – où se tenait réellement le conseil. Les Maîtres étaient trop sûrs d’eux, de leur pouvoir, de leur intouchabilité. Se laissant tomber du toit – pour créer un meilleur effet et leur faire réaliser leur vulnérabilité –, il leur avait exposé la situation brièvement. Ils avaient l’air d’être au courant pour l’assemblée. Tant mieux, ils n’en comprendraient que mieux son message.
« Je veux une réponse individuelle. Ne vous fatiguez pas, j’irais chez vous. »
Il sortit par la grande porte sans qu’ils aient esquissé un mouvement pour le retenir.
« Le conseil est levé ! » lança-t-il par-dessus son épaule en sortant.

Les choses s’organisèrent plus ou moins bien, et Famir laissa le messager et l’un des Maîtres qui avait l’air plus honnête que les autres – un des rares amis du “prophète” – à la tête du pays. Quant à lui, il repartit au front dans la semaine.

« Plus haut, plus vite ! A cette vitesse, vous vous ferez décimer dès le premier assaut ! Raté, 100 flexions ! Là bas, plus haut les jambes ! Regardez, ça c’est un vrai coup de pied ! Si ça vous tire la jambe, retournez aux étirements ! »
Voir Nimrad enseigner avait été une surprise. Il délaissait totalement les armes blanches et se concentrait sur l’enseignement physique des nouvelles recrues. Il avait divisé le camp d’entraînement en plusieurs sous-parties où les futurs soldats se rendaient en fonction des besoins de l’entraînement. Deuxième grande surprise, il ne déléguait absolument rien. Il était partout, surveillant, corrigeant, conseillant, ordonnant, punissant aussi, mais toujours amical. Son supérieur immédiat ne tarda pas à le convoquer.

« Qu’est-ce que vous leur faites, à ces pauvres gars ? Nos soldats d’élite auraient du mal à suivre ce rythme ! Et leur entraînement au combat ? Ils ne vont pas se défendre face aux épées ennemies à mains nues, quand même.
– Ils ne supporteront pas l’entraînement à l’épée sans cet entraînement physique. Je m’étonne que vos soldats d’élite soient à ce niveau de performance. J’ai donc abattu quelques soldats d’élite la dernière fois ? C’était ceux qui bougeaient un peu plus vite que les autres, là ? Ridicule. Vous avez forcément des meilleurs hommes. Et j’ai tout le temps du monde, puisque personne ne m’a donné d’échéance. Bon, si vous m’excusez, les petits vont se fatiguer s’ils continuent ce que je leur ai laissé.
– …Vous êtes fou… Aucune armée n’a de sections composée d’hommes comme vous. C’est impossible. Nous avons aussi des maîtres d’armes et des héros, mais ce que vous faites… »
Dois-je lui communiquer le moment de l’attaque ? se demandait l’officier. Il y a quand même un risque… Mais puisqu’il ne sort jamais, il ne pourra pas la communiquer à ses compatriotes… Et s’il sort, nous pourrons toujours modifier les plans. Je préviendrai le général.
« Attendez ! lança-t-il alors que Nimrad commençait à sortir. Il y a une échéance. L’attaque aura lieu – et les soldats devront être prêts – dans…
– Taisez-vous ! »
Avec une rapidité prodigieuse, Nimrad avait abandonné la porte et avait sauté derrière l’homme, le bâillonnant de la main. Quand il fut sûr qu’il ne parlerait pas, il le lâcha.
« Vous ne connaissez aucune consigne de sécurité ou quoi ! explosa l’épéiste. On ne communique pas une telle information sans précautions ! D’abord parlez moins fort, et attendez que j’aie fermé la porte. Il n’y a pas de fenêtre ? Bon, allez-y.
– …Vous… Ah oui, l’attaque. Elle aura lieu dans 3 semaines et 5 jours.
– Et c’est maintenant qu’on prévient les instructeurs ? Bon, au moins les petits seront contents, ça fait des semaines qu’ils réclament une épée. Au revoir. » Et il sortit, laissant le soldat éberlué faire son rapport à ses généraux.


Voilà je remet parce qu'Arthisa trouve que c'est trop long pour aller dans "petits" machins.... C'est tout ce que j'ai pour l'instant.


Dernière édition par le Mer 29 Nov - 2:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Et après?   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyMer 29 Nov - 2:00

Quelqu'un veut la suite? Non je suppose... Mais bon je la met quand même mais le truc c'est que ça sera un peu... Non je dit rien (au cas où ils trouvent ça bien on sait jamais...^^).


Nimrad réfléchit en marchant. Si l’information était correcte – et vu le dilemme apparent de l’officier elle l’était –, il devrait faire un choix très vite. Ce qu’il avait appris de ce pays – qu’il tenait de ses élèves et d’autres officiers instructeurs qui lui avaient indiqué sans problème ce qui était de notoriété publique – lui donnait l’impression que le système ici était bien meilleur que celui de son pays d’origine. Les gens avaient aussi le choix de leur métier, mais ils prenaient la plupart de leurs décisions en commun. En fait, ils élisaient des chefs mais pouvaient aussi les destituer à tout moment. Ils pouvaient choisir de vivre sans chef, en prenant leurs décisions à la majorité, jusqu’à ce qu’un autre leader qu’ils pouvaient suivre sorte du lot. Cela avait aussi ses mauvais côtés, évidemment. Une décision prenait beaucoup de temps. Mais cela leur avait appris la patience – c’est d’ailleurs ainsi qu’ils avaient pris les forces dafratanes par surprise – et à régler leurs problèmes par eux-mêmes autant que possible. Peut-être un mélange des deux serait-il préférable… En tout cas, il avait pris une décision. Il se battrait pour Crypse. Il s’était pris d’affection pour les jeunes sous sa responsabilité. Et il voulait danser à nouveau.
« Arrêtez ! lança-t-il à l’adresse de ses pupilles. Nous avons de nouvelles instructions. Je vais vous apprendre à vous battre à l’épée.
– Mais, ajouta-t-il en haussant le ton pour couvrir les hourras des futurs soldats, je ne prendrai que ceux qui passeront le test. Demain matin, j’installerai un parcours sur le terrain. Vous devrez le parcourir en un temps limité. Ceux qui le dépasseront devront aller s’entraîner dans une autre section.
– Pourquoi ? C’est injuste ! Les cris fusèrent. On veut rester ensemble avec vous !
– Pour ce qui est de rester ensemble, je ne retiens personne. Et je ne voudrais pas que vous vous blessiez pendant l’entraînement. Ce sera éprouvant. Je suis désolé, c’est comme ça. Vous avez l’après-midi pour vous préparer. Je ne vous donne pas d’entraînement particulier mais je vous surveille de loin, au cas où vous dépasseriez vos limites. »
Il tint parole.

« Voilà vos armes. Prenez en soin. Je vous montrerai comment tout à l’heure. Habituez vous à son poids, à son équilibre. Je les ai toutes vérifiées, normalement elles sont correctes. Je veux voir ce que vous savez. Groupes de deux, duels au premier sang. »
Au bout de cinq minutes, tous les duels étaient finis. Il les fit recommencer, mais cette fois il choisit les groupes. Certains duels se finirent très rapidement, mais deux d’entre eux se révélaient intéressants.
« Vous quatre, montrez ce que vous savez faire et comment vous le faites à vos camarades. Je veux qu’à la fin de la journée vous ayez tous au moins ce niveau ! »
Puis il en choisit un – le plus jeune – :
« Toi, viens avec moi pour le moment. »
Changeant de partenaire toutes les deux heures, Nimrad eut bientôt enseigné les bases à tous. Ensuite commença l’entraînement…

« Plus vite ! Moins haute, la garde ! N’importe qui peut passer dessous, mais ton partenaire n’en est pas capable hein ? Ne reste pas passif, attaque ! C’est pas parce que vos commandants sont sûrs d’être en surnombre que vous le serez forcément ! Chacun de vous doit tuer au moins 5 ennemis avant d’être incapacité ! Il faut que je vous aide ? »
Nimrod était dur avec eux, il le savait. Que des duels pendant 5 jours, sans arrêter l’entraînement physique…Il avait même invité des vétérans à se battre avec eux. Ils se battaient avec des épées émoussées, aussi lourdes que leurs épées de combat mais moins dangereuses…enfin un peu moins dangereuses. Parfois, il remplaçait l’un d’eux pour une démonstration, et il s’amusait un peu. Le reste du temps, il surveillait et il conseillait.
Il commençait à s’ennuyer un peu. Les petits avaient compris la plupart des trucs, mais ils manquaient d’expérience et d’imagination… Et lui ne pouvait pas s’entraîner. Cela surtout était contrariant. Il prenait bien sur son temps libre, mais sans partenaire valable, et avec moins de quatre heures par jour, il ne progressait pas.

Deux jours avant la date prévue pour l’attaque, il organisa un simulacre de bataille. Les deux camps étaient situés à quelques kilomètres l’un de l’autre, et le but était de « tuer » le commandant adverse – dont on ignorait l’identité à l’avance, évidemment. La bataille dura presque 24 heures. Nimrad était fier de ses élèves, et il ne le cacha pas.
« Vous vous êtes très bien débrouillés. A partir de maintenant, je ne m’estime plus responsable de vous. Vous serez répartis dans les différentes unités de combat dès demain. En attendant, je vous conseille de prendre un peu de repos. Je serai heureux de combattre à vos côtés. A présent, rompez ! »
Ce n’étaient pas des paroles en l’air, et tous le savaient. C’est donc très émus – et aussi très excités – qu’ils regagnèrent leurs quartiers pour suivre son conseil.
Resté seul, Nimrad décida qu’avant de faire comme eux, il s’offrirait le luxe d’une séance d’entraînement complète.

Tourbillon animé d’une vie propre, la lame vole, tranche, pare. Après l’avoir vu enseigner, tous les vétérans avaient accepté de l’entraîner, mais ce n’était qu’après qu’il en eu mit trois au tapis en quelques secondes qu’ils s’étaient mis tous contre lui. Et maintenant, Nimrad combat, saute, esquive, insaisissable feu-follet dansant dans le vent du soir. Il a déjà « tué » 8 ennemis, et n’a pas reçu un coup. Ses adversaires ne retiennent plus leurs coups. Les « morts » retournent au combat, seulement pour tomber à nouveau. Le soleil descend lentement vers l’horizon. Le vent siffle à ses oreilles. Il se sent vivre à nouveau. Léger comme une plume.

Ayant acquis la confiance des anciens, Nimrad fut bien accepté dans le corps d’armée où il accepta de s’engager. Confiant, presque impatient, il se rendit au front et attendit le signal de l’attaque.

La tempête passe. Le cygne n’est plus seul.
Deux plumes s’en vont danser, emportées par la tourmente. Libres.


Ah oui j'ai un peu changé les inertextes... Mais bon c'est pas comme si c'était meilleur maintenant ^^.
Ah au fait.
Joyeux anniversaire echo !!^^
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Arthisa
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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyJeu 30 Nov - 20:39

c'est bien.......
mais ca fait un peu peur pour la suite...ils vont se rencontrer sur le champ de bataille...Se battre ...? ...

[je hais les traductions !! je sais ca a rien a voir mais bon...]
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Tiefug

Tiefug


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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyVen 8 Déc - 0:19

Goutte tu veux dire que tu aimes vraiment l'histoire et tout ???
Tu me déçois...J'attendais mieux de toi, vraiment ^^
Hem... En fait je sais pas encore mais en principe ils vont se battre oui ^^
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Arthisa
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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptySam 9 Déc - 13:54

Non !!!!!!!!!!!!!!!!!! Sad Sad j'aime pas les bagarres... (enfin surtout les bagarres entre des persos importants)
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Tiefug

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyLun 25 Déc - 22:59

Bah de toute façon tu vas devoir attendre un moment alors ^^.
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Tiefug

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyVen 19 Jan - 21:49

Zut, il est là… J’aurais dû m’en douter. Et m…
« Officier ?
– Oui, soldat Nimrad ?
– Je sollicite un entretien avec votre général.
– Qu’y a-t-il ? demanda le supérieur de l’épéiste avec inquiétude. Quand Nimrad faisait quelque chose, il y avait toujours une bonne raison, et à le voir, celle-là était particulièrement importante.
– Je connais leur général.
– Très bien. Venez avec moi. Caporal, vous êtes responsables de l’unité pour l’instant. »
Que pouvait-il dire d’autre ? Nimrad venait d’utiliser le seul argument qu’il ne pouvait ni ignorer ni réfuter. Et si c’était vrai, cela pouvait changer le cours de la bataille.

« Alors, où en sont les préparatifs ? Je veux une estimation de leurs forces dans une heure au plus. Ils peuvent attaquer d’un moment à l’autre. Heureusement que les postes avancés les ont vus bouger, sinon c’était une autre attaque surprise du type de la dernière fois. Je veux des rapports toutes les demi-heures. »
Famir était inquiet. Tout allait beaucoup trop vite, il aurait préféré avoir quelques semaines de plus pour préparer ses hommes. Debout devant la tente de commandement, il ne pouvait pas s’empêcher d’entendre les murmures autour de lui. Il savait ce qu’ils disaient. Qu’il était un héros, un prophète, que Dieu lui parlait et qu’il résoudrait tous les problèmes du pays. Le poids de leur confiance ajoutait encore à la tension qu’il ressentait. Il retourna dans la tente. Vivement l’action.

« Je dois donc m’occuper de lui personnellement. En fait, je propose de passer dans leurs rangs à l’aube, et de m’entretenir directement avec lui. Vous ne gagnerez pas aussi facilement que vous le pensiez, et il y aura beaucoup de morts, des deux côtés. C’est mon élève, c’est un excellent général. Et il a son propre style, je ne peux donc pas vous aider en prédisant ses actions. Non, la seule solution, c’est que vous me communiquiez le but de la guerre – ce n’est pas secret sans doute – et que je convainque Famir d’y accéder.
– C’est impossible. Si vous alliez vous rallier à l’autre camp et lui donner des informations vitales sur notre situation ?
– Cela n’arrivera pas. Mais si vous avez un doute, vous pouvez jouer la carte des négociations officielles. Annoncez comme délégués moi et l’un d’entre vous, il nous recevra. L’escorte aura ordre de me tuer si je fais mine de trahir
– Vous êtes… Retournez dans votre unité. On viendra vous chercher si nécessaire. »

Des négociations ? Allons donc, comme si ils allaient négocier avec des gens qui les attaquaient par surprise… Ces crypsans sont décidément bien imprévisible. Très bien, se dit Famir en brisant le sceau, voyons cette demande. Après quelques lignes, ses yeux s’écarquillèrent de stupeur. Nom de nom. Nimrad. Les choses se compliquaient. S’il avait changé de camp… Mais non, impossible. Il était tout dévoué à sa patrie. A la fin de la deuxième lecture, pour être sûr qu’il avait bien compris, il donna ses ordres. Il recevrait les négociateurs, pour voir ce qu’ils voulaient. Et il reverrait Nimrad.

« Nous voulions… Voilà notre problème. Nous avons calculé que dans une décennie, au rythme de notre croissance actuelle, la population aurait doublé. Nous étions déjà beaucoup, et notre territoire est plutôt petit. Un examen rapide d’une carte montre que le seul pays limitrophe dont la puissance et la densité sont faibles est Dafratan. Nous répugnions à limiter les naissances, et même si la guerre ne nous plaisait pas beaucoup plus, nous avions l’intention de mener une offensive claire et nette, et de tuer le moins de personnes possibles. Une attaque surprise était la seule solution. Si ça avait marché, moins de 100 hommes seraient morts en tout, et notre problème aurait été résolu.
– Mais Nimrad était là.
– Exactement. Lui et le commandant qui a tendu les embuscades juste après la bataille ont tout changé. La guerre s’est éternisée. Elle a eu sa part de nos morts et a empêché la surpopulation – mais pas de la façon prévue. Et maintenant on nous dit que le commandant adverse de peut être défait. Alors nous sommes prêts à accepter un compromis qui résolve notre problème.
– Avez-vous pensé à l’émigration ? intervint Nimrad.
– Bien sûr ! Mais nous sommes une république, et ceux d’entre nous qui étaient prêts à vivre sous une monarchie ou un autre système moins démocratique étaient déjà partis. Nous avions même tenu compte de ça dans nos calculs – enfin, les experts en avaient tenu compte dans leurs calculs.
– Mais nous ne pouvons pas raisonnablement vous laisser envahir notre pays !
– Bien sûr, c’est aussi ce que nous pensions, et c’est ce qui nous a fait penser que la guerre était le seul moyen…
– Alors vous ne pouvez pas arrêter la guerre ?
– …Non.
– Très bien, dit Famir en se levant, dans ce cas, nous n’avons plus rien à nous dire. Je suis content de t’avoir revu, ajouta-t-il pour son ancien Maître. Dommage que ce soit dans ces conditions. J’aurais aimé m’entraîner avec toi à nouveau.
– Asseyez-vous ! lança ce dernier avec force. Il posa une main sur le bras de Famir sans prêter attention à la réaction immédiate de ses gardes du corps. Il reste peut-être une solution.
– Vraiment ? demanda le général crypsan avec espoir. Laquelle ?
– Vous cherchez tous à atteindre un objectif qui vous est propre, et vous vous aveuglez aux autres possibilités. Même toi, Famir. Mais je ne t’ai jamais appris ça, c’est vrai. Je pensais que c’étaient des choses à apprendre par soi-même. Moi, je ne cherche qu’à examiner les solutions – toutes les solutions. Pour arrêter la guerre et faire le moins de morts possible, il suffit de désigner deux champions. Je sais, ajouta-t-il à l’adresse des crypsans, ce n’est pas démocratique, mais la guerre ne l’est pas non plus : vous n’avez pas demandé l’avis des dafratans, si ? Demandez à tous vos soldats : je suis meilleur qu’eux. Et comme je pense que votre système est le meilleur pour notre pays, j’essaierai de gagner. Famir, tu es le meilleur dafratan je suppose ? Vous n’avez plus qu’à fixer une date. Je me réjouis de croiser le fer avec toi. Après tout ce temps…
Après cet exposé, Nimrad se leva et sortit. Personne ne l’arrêta. Les négociations commencèrent.

Les deux armées se faisaient face, silencieuses. Les deux bannières claquaient dans le vent, fiers rappels des forces en présence. Les deux hommes se regardaient, souriants, tournant, parant. Leurs deux armes levées, s’entrechoquant. Cherchant une faille dans la cuirasse.
« Tu pourrais te laisser perdre, tu sais ?
– Quelle bonne plaisanterie. Ca fait longtemps que j’attends ce moment tu sais. Je veux voir combien tu as progressé.
– Tu veux t’amuser, oui ! Mais je comprends. C’est dur de ne pas avoir de partenaire valable. »
Après un silence, Nimrad reprit :
« Tu pourrais me laisser gagner tu sais ?
– Ben tiens ! Et te gâcher tout le plaisir ?
– Ca serait mieux pour Dafratan.
– Mais bien sûr…
– C’est vrai. J’ai appris à connaître Crypse. Leurs gens sont mieux traités que les notres.
– Vraiment ? Parle-moi donc de ce que tu as appris là-bas ? Après je te raconterai ce qui s’est passé ici.
– Très bien… »
Et ils parlèrent.

Pour les soldats, debout de chaque côté de ce terrain de bataille, le temps se faisait long. Les duellistes faisaient preuve d’un talent incomparable, mais les armes étaient lourdes, et les échos du combat lointains. Même les officiers sentaient le temps passer, comme si toute la rapidité du monde était là-bas, et qu’ici ne restait que la lenteur…
Etincelles tourbillonnant dans le soleil descendant. Le combat avait commencé à midi. Cliquetis des épées se dégageant, cherchant un angle d’attaque. Il était cinq heures.

« Vraiment ? Donc tu es le prophète ? Félicitations ! Et je suis leur héros ? Ridicule ! C’est donc pour ça qu’ils ne m’ont pas arrêté lorsque je suis sorti…
– Oui, en effet, je pense qu’ils n’osaient pas porter la main sur toi. En fait, j’ai même eu du mal à les convaincre de venir me battre. Je suis trop “précieux”.
– Je pense que je vais disparaître dans ce cas là. Je ne veux pas de ces responsabilités. Je pense que je voyagerai. Bien, tu es suffisamment échauffé ? Je vois en tout cas que tu as amélioré ton endurance.
– Merci. Je pense que je t’accompagnerai. Je suis échauffé. Toujours aussi infatigable hein ?
– Ne crois pas ça. Je vieillis aussi. »
Le rythme du combat s’accéléra tout d’un coup. Les deux épéistes disparurent aux yeux des spectateurs avides d’en apprendre plus sur le combat. Ils ne parlaient plus, mobilisant tout leur talent et leurs connaissances pour ne pas recevoir de coup, oublieux des autres, oublieux du monde. Il n’y avait plus rien, plus que soi-même, l’adversaire et les lames…

Nimrad versa le premier sang. Une erreur de Famir, une ouverture, une fraction de seconde d’inattention avait suffi. Redoublant d’effort, ce dernier profita d’une allonge supérieure pour toucher son adversaire au bras gauche. Douloureux, mais sans conséquences, sauf si le combat s’éternisait. Et Nimrad n’en avait pas l’intention. Il accéléra encore.

Aïe… Il est passé à la vitesse supérieure. Je ne pourrai pas suivre. Je ne peux pas suivre. A droite ! Trop tard. Là, une ouverture. Frapper… Famir était dépassé, admiratif devant le talent de son Maître. Le meilleur.
Nimrad dansait, enfin à plein régime. Il laissait libre cours à son talent, ses années d’entraînement. Le vent dans les cheveux, l’acier dans sa main… Il exaltait. Tout ce temps sans bouger pour ce simple instant d’existence… Enfin…
L’épée glissa contre le cuir de sa veste tandis qu’il se glissait sous la garde de son élève. L’ouverture n’avait été qu’une feinte, un moyen de pousser Famir à se découvrir. La garde de l’arme percuta avec violence son menton. En se dégageant, la lame entra dans la peau. Il ne pourrait plus utiliser son bras droit, même si il était encore conscient. Ce qui n’était plus le cas.

La paix fut décidée : Dafratan n’existerait plus que comme une province de Crypse. Pour la plupart des gens, les changements ne seraient pas perceptibles immédiatement. Ce ne fut qu’à la première élection que les habitants réalisèrent ce qu’ils avaient gagné. Et perdu, pour certains, mais ceux-là l’avaient su bien avant.
Les deux héros disparurent mystérieusement deux jours après le combat – le temps qu’il fallut pour que les médecins dafratans laissent le plus jeune sortir du lit. On dit qu’ils vivent encore, qu’ils sont montés au ciel et s’entraînent pour l’éternité, prêts à revenir pour sauver le pays en cas de danger, ou encore qu’ils ont voyagés loin, dans des pays lointains et mystérieux, et que dans ces endroits exotiques, ils ont découvert une autre façon de combattre, qu’ils ont appris la magie, la force des éléments, qu’ils sont à présent plus légers que la brume, plus rapides que le vent, moins visibles que les rayons du soleil – mais qu’ils sont là.

Deux plumes s’éloignent, hors de vue dans le vent léger.
Un cygne regarde le ciel puis repart, glissant sur l’eau. Souvenirs.


« Tu es prêt ?
– Bien sûr.
– C’est parti… Plus vite ! Attention à ta gauche ! Bien. Ne me laisse pas prendre l’avantage ! Réagit ! Profite des ouvert…
– Tu as perdu, le tança en souriant le jeune homme. Je suis sous ta garde. »
Nimrad sourit. Il y avait des progrès.

Fini ^^. J'ai aussi un peu changé le tout début.
[Edit: J'ai ajouté le titre ^^]


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echo

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyVen 19 Jan - 22:14

ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!!!! sugoi sugoi sugoi !!!! c'est pa vrai.... tu t'y es jamais mis serieusement c'est ca ? -_____- c'est trop trop trop trop trop bieeeeeeennnnn............... beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeehhhh mwa mouton. ^^ Tiens c'est familial le style de nouvelles on dirait... encore que c'est pas pareil que celles de 'thisa-chan mais les votres elles se finissent "bien" enfin si on compte pas l'avortement explosif... nyahaha 2 contre 2 ^^ soeurette et mwa on fait que de la deeeeeeprime ^^ Encore une fois : tief' trop sugoi (pour cette nouvelle la ^^) !!!!!
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Tiefug

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyVen 19 Jan - 22:32

C'est trop nul oui !!


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Arthisa
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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyVen 19 Jan - 22:35

aya....aucun mort ??? T'es vraiment imprévisible toi....et beaucoup trop pacifique....
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Tiefug

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyMer 14 Fév - 20:39

Ben non pourquoi tu voulais des morts ? J'aime bien mes héros alors je les ai fait survivre ^^ Enfin c'est vrai que j'aurais pu laisser planer l'incertitude, mais... Bah j'ai fait comme ça.

Et à part ça, la suite de Fillius et Antrine est prête, c'est un peu nul mais bon... Spécial dédicace à echo aujourd'hui (encore plus que d'habitude je veux dire) : c'est la Saint Valentin.

Une fois dans sa chambre, Fillius récupéra soigneusement l’eau régale, puis examina attentivement le blason de Fillius. Un aigle, symbole de la royauté, avait-il appris. Son vieux maître serait de la famille royale ? Etrange… Tel qu’il le connaissait, il s’en serait vanté partout. Et ce symbole… Il ne l’avait jamais vu, ni en magie, ni en sciences, ni dans le peu qu’il savait de l’alchimie… Il faudrait faire des recherches, mais il avait son blason ! Et quand il aurait déchiffré tous ses symboles et ses significations, il saurait aussi contrôler la magie de son maître ! Enfin…en théorie parce que personne ne lui avait dit comment faire – simplement qu’il était dangereux de laisser voir son blason. En attendant, il fallait qu’il contacte Antrine. Elle seule pourrait lui dire comment faire et découvrir la signification des éléments manquants. Sans son aide…
Fillius resta étendu un moment sur son lit. Il pensait à Antrine…
Elle était sa seule amie, la seule qui le comprenait, qui le soutenait. Il était sûr qu’elle ne chercherait pas à l’utiliser, tout comme lui ne songeait pas un seul instant à se servir de cette relation au sein des voleurs… Au contraire, il se sentait si proche d’elle qu’il négligeait toutes les précautions que Robertus lui avait apprises, ayant en elle une confiance absolue.
Quand pourrait-il donc la revoir ? Il parcourut mentalement son emploi du temps et regretta intérieurement de ne pas avoir plus d’opportunités de la voir. Pour l’instant, il lui faudrait cacher le blason de Robertus et faire des recherches de son côté. Il ne pouvait tout de même pas la laisser faire tout le travail…

De retour dans le grenier, Antrine soupira. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur elle ? Elle laissa un mot à Fillius, et sortit à regret. Il faudrait laisser ouvert, Fillius ne savait pas ouvrir la lucarne de l’extérieur. Elle partit dérober les livres d’un célèbre antiquaire. Peut-être y trouverait-elle au moins des livres d’alchimie intéressants…
Pendant son trajet silencieux sur les toits, elle se remémora sa première rencontre avec Fillius… Il ne le savait pas, mais cette fois-là, elle avait fait exprès d’échouer dans sa tentative de cambriolage… Et puis elle l’avait rencontré, et ils avaient parlé, sans aucun préjugé sur les voleurs, il s’était intéressé à elle, à ce qu’elle faisait, ce qu’elle était, ce qu’elle savait, mais plus encore, sur ce qu’elle voulait…

« Cher Fillius,
Je suis désolée mais nos entrevues doivent s’interrompre. Ne t’inquiète pas, je vais très bien, mais la guilde m’a donnée une mission longue durée. Ne me cherche pas, je prends déjà des risques en passant ici : Je suis sensée me rendre en mission immédiatement.
A très bientôt j’espère,
Ton amie,
Antrine. »

Bah, ce n’est pas grave. Je continuerai sans elle, et quand elle reviendra, j’aurai des progrès à lui montrer. C’était ce qu’il pensait au départ.
Une semaine, un mois, un an passèrent. Elle ne revenait plus. Fillius continuait à aller au grenier toutes les semaines, sans se faire repérer. Il avait fait quelques découvertes mineures grâce à un vieux livre déniché chez un antiquaire et était maintenant expert dans l’art de dissimuler ses escapades à Robertus. Mais depuis plusieurs mois déjà, il ne faisait plus d’expériences, il n’essayait plus de grappiller des bouts de connaissance interdits par Robertus, non, il se contentait de rester à la fenêtre, seul, guettant la venue de son amie. Tous les sept jours, il déjouait la surveillance de son gardien, et il allait attendre dans ce petit réduit, attendre, et attendre encore…
Quand donc reviendra-t-elle ? Elle ne m’a pas oublié, c’est impossible, nous avons encore des choses à faire ensemble. Peut-être lui est-il arrivé quelque chose ? Non, pas elle, elle est forte, il ne peut rien lui arriver. Pas encore. Qui pourrait lui en vouloir ? Elle ne fait qu’obéir à ses supérieurs, tous ceux qu’elle a volés doivent le savoir, non ? Et il relisait sa lettre, à chaque fois, et il perdait espoir, petit à petit. Il savait que la vie de voleur était dangereuse, mais si seulement…

« Fillius ? Tu es prêt ? Dépêche-toi, si on est en retard, on ne pourra pas rentrer ! Allez, on ne va quand même pas manquer une occasion comme ça ! Descend donc, ou je monte te chercher… »
Fillius jeta un dernier regard à sa collection de blason. Il avait réussit à subtiliser ceux de beaucoup d’amis de Robertus, et en avait maintenant toute une étagère – secrète et protégée, bien entendu. Il prit un flacon d’eau régale et sortit. Robertus avait raison, il ne devait pas manquer cette occasion.
« J’arrive ! s’écria le garçon en dévalant l’escalier. On va où en fait ? demanda-t-il innocemment. Il savait pourtant pertinemment qu’ils allaient chez…
– Chez le roi. Il veut se choisir de nouveaux ministres et conseillers chez les mages du pays. Nous sommes invités, alors ne gâchons pas nos chances ! »

Le palais était…royal, comme il fallait s’y attendre. Immense bâtisse de pierre – magiquement – taillée, il était bien plus luxueux que tout ce dont il aurait pu rêver, mais Fillius n’en tint pas compte. L’absence d’Antrine lui avait révélé ce que d’autres ne comprenaient que sur leur lit de mort : Les gens comptaient plus – beaucoup plus – que les choses. Alors il préférait observer les gens. Laquais et serviteurs, invisibles aux yeux des nobles et des mages, circulaient en tous sens dans le château. Les gardes, auxquels il n’était pas accordé plus d’attention, examinaient tout et tous, c’étaient eux qui détermineraient si un espion ou un assassin circulait parmi tous ces gens « invisibles ». Fillius nota leur nombre et leur degré d’attention. Ils étaient bien formés. Enfin, peu nombreux par rapport aux précédents, les mages et leurs apprentis devisaient avec les nobles, la cour du roi, aux privilèges souvent jugés injustes. Un certain nombre d’entre eux, dont Robertus, se disputaient au sujet d’une alliance avec un pays voisin. Fillius continua ses observations en silence.

Imperceptiblement, le ton des discussions se fit moins fort. Ils avançaient maintenant en silence dans le couloir. Un serviteur ouvrit solennellement la porte en or situé au bout du couloir et annonça d’une voix forte : « La cour du roi ! »
Tous en restèrent bouche bée – même les nobles qui devaient déjà avoir vu ce spectacle un certain nombre de fois étaient impressionnés par la salle richement décorée où ils furent introduit. Fillius remarqua d’abord les deux trônes ; le roi était assis sur le plus haut, et la reine, supposait-il, sur l’autre. Le reste de la salle était vide, à part quelques conseillers debout derrière les trônes et les enfants royaux assis à côtés. Mais la vraie cause de la stupeur de Fillius se tenait debout, bien droite derrière les trônes.
Antrine ! Antrine servait de conseillère au roi ! Comment était-ce possible ? La guilde l’aurait laissée partir ? Non, elle serait venue me voir, et puis la guilde ne laissait partir que les morts. Antrine… Un soupçon lui vint. Etait-ce là la fameuse mission longue durée ? Espionner et gagner la confiance du pouvoir ? Heureusement, tous les autres apprentis avaient l’air aussi ahuris que lui, et un garçon fixant bêtement la conseillère principale du roi – ou était-ce de la reine ? – passa inaperçu.
Fillius ! Lorsqu’Antrine aperçut l’apprenti de Ricra, elle faillit crier sous le choc. Lui, ici ! Elle savait que les apprentis des mages seraient là avec, mais elle n‘avait pas prévu… Elle avait oublié que Fillius en était. Que faire ? Elle avait envie de courir vers lui, de le prendre dans ses bras et de lui expliquer, mais elle avait aussi envie de reculer, de partir, de se cacher pour ne pas voir son expression peinée, son regard blessé de ne pas avoir su. Et elle voulait aussi abandonner la mission, cette mission qui arrivait presque à son terme maintenant, cette mission dont le dénouement serait…

Robertus avança lentement dans la salle. Lui aussi avait été frappé par la magnificence de la décoration, mais il s’était vite repris. Le protocole. Avancer lentement, puis mettre un genou en terre. « Au service de votre Majesté. » Surpris et furieux, Robertus tourna son regard vers son pupille. Pourquoi n’avait-il pas salué le roi avec tout le monde ? Mais l’expression de Fillius fit disparaître toute trace d’envie de le réprimander. Cette expression, il la connaissait bien. L’onde de désespoir qui courait dans son dos fut perceptible pour beaucoup de mages, mais Fillius n’en savait rien. Un frisson qui parcourt tout l’être, tout le corps, tout l’esprit : l’amour impossible… Quelle guigne ! Espérant que son apprenti n’était tombé amoureux de personne d’important, il suivit son regard. Cette dame-ci, hein ? Elle lui disait quelque chose… Mais non, il ne pouvait pas avoir déjà rencontré la première conseillère du roi. Pourtant… Son regard était troublé en croisant celui de Robertus et elle refusa de croiser celui de Fillius. Etrange…

Derrière eux, la grande porte fut refermée. Le roi se leva pour les accueillir… Et la magie frappa. Les occupants de la pièce n’étaient pas des combattants, et nul ne réagit assez vite quand le sort fut détecté. Au premier son émis, le roi tomba, mort. Avec horreur, les nobles et la reine, la plupart des non magiciens poussèrent des cris… et moururent sans alerter personne. La magie tuait si l’on émettait un son. Un sort complexe, mais pas trop puissant – une puissance trop élevée aurait rendu la détection et l’identification du lanceur trop facile. Un sort efficace, aussi. La plupart des magies étaient basées sur des incantations. Quelques mages s’y essayèrent… et moururent.
On en était là de la situation dans la salle quand un deuxième sort se mis en place. Peu le détectèrent : C’était un sort d’illusion. Personne ne verrait ce qui se passait réellement dans la salle avant que le sort ne soit levé, et quelque chose disait à Fillius que ça ne serait pas avant que tous les occupants de la pièce soient morts. Immédiatement après, un troisième sort, puissant, fut lancé dans la salle.
Fillius le reconnut immédiatement : Folie progressive, commençant par un abêtissement. Il l’utilisait souvent pour berner les non magiciens, mais pas à cette échelle. La folie allait bientôt les prendre, ils parleraient, et ils mourraient. Simple, et efficace. Un complot à cette échelle ne se faisait pas sans l’appui des voleurs. Il regarda Antrine.

Antrine blêmit. Cela ne devait pas se passer comme ça ! Elle comprit soudain qu’on l’avait utilisée. Elle allait mourir avec les mages et la famille royale, et les voleurs prendraient le pouvoir. En principe, seule la famille royale était visée. Comment avait-elle pu y croire ? Maintenant, c’était trop tard, ils allaient…

En voyant l’air affolé de son amie, Fillius comprit qu’elle était autant trahie que lui. Par sa propre guilde ! Comment osaient-ils… ? Il la voyait paniquer, elle ouvrit la bouche, la referma… En deux bonds, il fut avec elle. D’une main, il lui recouvrit la bouche, de l’autre, sans un mot, il la poussa vers les rideaux derrière le trône. Il devait savoir s’il y avait une autre issue que la porte.
Antrine reprit ses esprits. Le contact de Fillius lui avait rendu sa lucidité. Elle avait tant rêvé de le retrouver, elle n’allait pas laisser passer l’occasion aussi bêtement ! Doucement, elle retira la main de sa bouche et, secouant la tête, lui prit la main pour l’entraîner vers le trône. D’une bourrade, elle le renversa sur les cadavres, royaux et autres, étendus au sol. Caché sous le fauteuil, du matériel de voleur. D’un coup, le jeune homme eut la confirmation qu’elle était dans le palais depuis son départ. D’un rapide signe de tête, elle indiqua qu’elle allait essayer de forcer la porte.
A lui de se trouver une tâche efficace. Et il avait une idée. Sortant son flacon d’eau régale, que les gardes n’avaient pas trouvé lors de la fouille réglementaire grâce à un petit sort de son cru, il y plongea du fer. Avoir son blason avec lui augmentait considérablement le pouvoir d’un mage, surtout s’il était en fer. De la pensée et du geste, il traça un pentacle autour de lui. Révoquer la magie n’était pas dans ses cordes, mais s’en protéger… Il n’avait jamais étudié cette matière, jamais essayé cet exercice. Sans savoir pourquoi, il s’agenouilla près du roi. Il était mort, mais il restait le roi. Prenant délicatement sa couronne, il la dissout petit à petit dans l’eau régale. Alors, autour et sur son blason, se formèrent des lettres d’or. Des symboles apparurent, signes de royauté : La Couronne. L’Aigle. Le Chêne. Se mêlant harmonieusement à ceux de son blason, remplissant les trous qui le rendaient imparfait, ils tressèrent dans le flacon des arabesques d’or.
Il ne comprit pas, mais Robertus Ricra, dernier prétendant au trône vivant, debout parmi ses ex-rivaux, comprit. Occupé à observer attentivement Fillius et Antrine pour ne pas céder au sort de folie, il avait vu tout le processus. Mécontent d’avoir été désobéi, il fut rapidement impressionné par le niveau de Fillius. Il avait obtenu son blason ! Dans l’eau régale ! Mais lorsque l’or de la couronne réapparut, le spécialiste des légendes comprit que celle-là était vraie. Ils avaient un nouveau roi. Il faillit crier : « Longue vie au roi ! » selon la tradition, mais sa vie fut sauvée par Antrine qui arrivait en courant, ayant échoué à ouvrir la grande porte. Elle pénétra le pentacle de son élève comme s’il n’existait pas ! Il en resta bouche bée.

L’assassin de la guilde n’en croyait pas ses yeux non plus. Comment ? Comment ce… ce gamin pouvait-il devenir roi selon l’ancienne légende ? Et cette traitresse, Antrine, avait l’air de le connaître ! Et elle l’aidait ! Enfin, sa mission était presque accomplie. Eliminer tous les occupants de la pièce, avaient-ils dit. Ils s’étaient arrangés pour que tous les descendants de la famille royale s’y trouvent. Heureusement, la lignée s’était révélée peu fertile ces derniers temps. Et à présent, ils n’étaient plus que trois dans la pièce : Le vieil homme, et les deux gamins. Mais ils résistaient à sa magie. Bien, voyons ce qu’ils feraient contre une attaque plus… conventionnelle.
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Tiefug

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyMer 14 Fév - 20:39

Lorsque des flèches tombèrent du plafond, seule Antrine était prête. Elle était toujours prête, cela faisait partie de la formation, mais l’assassin l’avait oublié. D’une main, elle poussa légèrement Fillius pour l’écarter de la trajectoire, et de l’autre, elle lança ce qu’elle tenait à la main – un de ses outils pour crocheter la serrure – vers Robertus, interceptant la flèche au dessus de sa tête. Quant à elle, elle se contenta de pivoter légèrement pour éviter la flèche qui lui était destinée.
Surpris, Fillius recula sous la brusque poussée d’Antrine. Et écarquilla les yeux en voyant la flèche qui venait de la manquer. Voyant Antrine lever la tête, il comprit aussitôt. En haut ! L’assassin devait être resté dans la pièce pour vérifier l’absence de survivants, et s’était caché en dehors du rayon d’action de ses sorts : Sous le haut plafond décoré. Et plus exactement, découvrit-il la seconde d’après, sur le lustre. Fébrile, il retourna à son blason. Il faisait confiance à Antrine pour lui éviter la mort. Il savait que dans ce blason se cachait la clé pour dissiper les sorts. S’il pouvait la trouver…
Robertus, lui, ne s’embarrassa pas de l’identité du tireur. On lui tirait dessus ? Il fallait se mettre à couvert. Ses années de service militaire jouèrent, et il finit accroupit, derrière le trône de la reine, avant d’avoir compris ce qu’il faisait. Il savait que l’assassin était au plafond, et qu’il n’avait aucune chance de l’atteindre par un projectile, il chercha donc fébrilement une issue. La porte était condamnée, il l’avait vu. Mais qu’y avait-il donc derrière le rideau ? D’un bond, il découvrit derrière le rideau…

Antrine détourna les yeux et se plaça entre son roi et le rideau. Elle ne pouvait plus arrêter le maître, mais elle pouvait au moins protéger l’élève. Derrière le rideau se trouvait ce qu’elle avait initialement prévu pour assassiner le roi :
Un miroir ! Qu’est-ce que ça faisait là ? En tout cas, qu’il était beau…Se rappelant soudain du danger de l’assassin au plafond, il voulut y jeter un œil. Impossible ! Ce miroir était ensorcelé, il le sentait à présent. Mais trop tard. Il ne pourrait plus en détourner les yeux. Mais si l’assassin le regardait…
Antrine pensait exactement la même chose. Si les attaques s’arrêtent, moi et Fillius pourrons… Pleine d’espoir, elle leva la tête. Oui ! Ca avait marché ! A présent, il ne restait plus qu’à briser le sort…

Perdu dans son monde intérieur, le nouveau roi tentait de comprendre ce nouveau pouvoir, différent des autres mais si familier, si près…. Puis, en regardant Antrine, il comprit. Le besoin d’être avec elle avait disparu, remplacé par le besoin de la protéger, de ne pas la perdre, de la rendre heureuse. Cela n’était pas la magie : En la retrouvant, le changement s’était fait naturellement. Le pouvoir magique fonctionnait de la même façon. Il protégeait, gardait, rendait heureux. Il exauçait les vœux. Plus besoin d’incantation ! Appeler le pouvoir, et souhaiter. Que les sorts qui mettent en danger nos vies disparaissent. Que l’assassin soit capturé et mis en prison. Que Robertus ne dise rien aujourd’hui. Que je puisse être tranquille avec elle aujourd’hui. Une journée.
Antrine ne comprenait pas. C’était donc ça le pouvoir du roi ? Incroyable…En un instant, il avait dissipé les sorts, neutralisé la menace, renvoyé son tuteur. Et elle ? Elle pouvait donc rester ? Elle en fut inexplicablement heureuse. Sentant un changement autour d’elle, elle se tendit…Et compris en voyant le blason de Fillius se dissoudre. Il lui faisait confiance. Sans se retourner, elle lança un couteau sur le miroir. Le bruit caractéristique lui confirma qu'il n’était plus magique. Elle revint à son ami…

Ils s’expliquèrent, se racontèrent leurs aventures, s’avouèrent les sentiments qu’ils venaient de découvrir en eux. Une journée. Vingt-quatre heures. Ils se marièrent par la suite, mais l’essentiel fut dit, et fait, là.
Après le sacre officiel de Fillius, qui avait enfin découvert qui était son père, et son mariage avec Antrine, que la guilde renia, le pays connut une vague de prospérité sans précédent, principalement due à l’affaiblissement de la guilde, grâce à la prompte action du couple royal et aux aveux de l’assassin. Et ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d’enfants.

Voilà c'est pas du tout le même le style ni le même type d'histoire mais je peux pas faire mieux. C'est très très très nul cette fois (alors que l'autre est juste très nul ^^) mais bon... Au moins c'est fini ^^ J'en avais marre de trainer une histoire pas finie comme ça...
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Arthisa
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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyJeu 15 Fév - 18:59

ben oui moi j'aime bien quand ils meurent...même si j'aime pas quand les méchants ils gagnent...
bref, j'aime bien jusqu'au...dernier paragraphe...

pourquoi c'est toujours quand la vie est belle que l'histoire s'arrête !! a quoi ca sert de suivre tout ce temps en espérant qu'ils vont s'en sortir et que ca finira bien si on voit même pas comment c'est à la fin ??
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echo

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyVen 16 Fév - 21:42

Hum. hUm. huM. (Je sais pas ce qui me prends ch'uis d'humeur lOuchE on dirait ^^) C'est kawaii. Enfin cheesy. Et sugoi quand même même si la dernière phrase est un peu le mot qui commence par cl.... En tous cas merki merki merki pour la dédicace ^^ *flott* Et puis... 'Thisa-chan c'est normal que je comprenne pas la moitié de ton commentaire ?
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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyVen 16 Fév - 22:19

non c'est pas normal...
mais ce qui est encore moins normal, c'est que moi non plus j'y comprends rien...
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Tiefug

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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptySam 17 Fév - 9:24

Zut alors...ça veut dire que je suis pas normal : j'y comprend quelque chose...
En gros t'aimes pas quand les gens ils meurent pas parce que tu te sens frustrée de ne pas pouvoir voir leur vie heureuse ou au moins paisible à la fin, alors que quand ils meurent c'est triste et pas bien mais au moins tu sais où ils sont.
Mais le truc c'est que c'est pas possible de toujours les faire mourir, et que c'est difficile de décrire une vie paisible etc. en plus d'un paragraphe (pour moi en tout cas).
Et euh... Pour la dernière phrase c'est à moitié fait exprès je savais pas trop quoi mettre après qu'il fut devenu roi alors j'ai mis ça c'est un peu ironique par rapport à moi-même genre "et alors là l'auteur fut trop nul et décida d'imiter les contes de son enfance ce qui lui évitait tout problème de copyright et lui permettait de ne pas inventer de suite".
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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyDim 18 Fév - 0:15

tu sais, personne n'a jamais dit que t'étais normal...
et puis je vois mal ces deux là avoir des enfants et vivre heureux...
surtout vu que y en a une qu'est une assassine même si elle est plus dans la guilde (des trucs comme ca, ca s'oublie pas aussi facilement) et l'autre qu'est devenu roi...
oh et puis de toute facon je m'en fiche, j'aime pas tes persos...(désolé rien contre toi mais ceux-là franchement...)
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MessageSujet: Re: Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...   Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre... EmptyLun 19 Fév - 15:03

M'en fiche ! Na ! Et puis les assassins aussi peuvent être heureux tu sais. Et puis zut, j'aime pas mes persos non plus alors...
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