Alchimie+magie=?? Besoin d'un titre...

Citation :

Ben non pourquoi tu voulais des morts ? J'aime bien mes héros alors je les ai fait survivre ^^ Enfin c'est vrai que j'aurais pu laisser planer l'incertitude, mais... Bah j'ai fait comme ça.

C'est la ou on voit la plus grande difference entre toi et moi ^^ Moi, j'aime faire mourir mes heros ^^ Surtout quand je les aime bien. En fait... Je crois que je fais mourir tout le monde....

En plus, tu te contredis:

Citation :

Et puis zut, j'aime pas mes persos non plus alors...

Bon alors, tu les aimes ou pas? ^^

Et d'abord, jiejie tu dois pas me mettre dans le meme sac que toi... Je peux faire des groupes ^^

Thisa/Tief> Nouvelles joyeuses (enfin plus que les notres) geniales et d'un niveau tres eleve.

Jiejie> Nouvelles genialissimes, deprimantes comme je les aime, et d'un niveau tres tres treeeees eleve.

Moi> Nouvelles tres bof (je dis pas nulles ou je vais me faire taper... Mais c'est sous entendu), deprimantes mais a effet rate, et d'un niveau extremement bas.... (ya pas plus bas que mwa hehe ^^")

meme pas vrai tu dis n'importe quoi !! *boude...*
et puis d'abord tes nouvelles elles sont pas nulles !!

tu sais que c'est pas bien de mentir ?

*eclate de rire*

Pas bien de mentir!!!???

*essaie de se controler*

*y arrive pas*

bah ouais c'est pas bien ^^
....
j'ai dit une bêtise


[perso, j'aime pas trop mentir moi...je préfère cacher]

Ouais ouais c'est ça c'est une discussion très intéressante mais... interrompue par mon travail acharné ? ^^ non ok le truc c'est que j'ai quelque chose à poster alors désolé pour vous mais vous pourriez continuer autre part ^^ ou même ici ça me dérange pas si la coupure est pas trop grave... ça devrait tenir dans un post...
Et puis Yoru : Le "j'aime bien mes héros" était à moitié une plaisanterie et à moitié une généralisation (dans les premiers passages c'était vrai) et le "j'aime pas mes héros" s'appliquait spécifiquement à ce bout là et de toute façon j'ai le droit de changer d'avis non ? ^^

Bon alors un truc qui se finit mal tiens ^^

Feu

Le feu brûle. Transforme le bois et l’air en terre. Alchimie fascinante et magique pour un petit garçon de sept ans. La flamme s’élève, haute devant lui, brillante dans son cœur. Il reste là, fixant de son regard innocent les couleurs chatoyantes, les formes bizarres se tordant dans une danse étrangement belle…
Il pleut. La pluie transforme tout. Sous le regard médusé d’Hector, le feu semble prendre vie. Il monte plus haut que jamais, brûle plus fort que jamais. Le garçon prend peur. Incapable de détourner son regard, il distingue au centre du dégradé toujours changeant de rouge et de jaune une tache de noir profond, floue et mouvante, comme un feu dans le feu. Il n’entend pas sa mère qui lui crie de rentrer s’abriter de la pluie. Il ne voit plus l’or brillant du soleil. Il ne voit plus que le feu qui brûle…
Sa mère en a assez. La pluie a cessé depuis longtemps, et elle a besoin de son fils. Ramassant de pleines poignées de terre brune, elle tente d’éteindre le feu. Sans qu’elle comprenne comment, cela semble l’aviver, le nourrir. La danse se fait plus haute, plus puissante, plus complète à la fois devant Hector et dans ses yeux…
Feu, bois, air, eau, terre. Ne manquent plus que deux éléments. La mère du garçon s’interpose entre les danseurs. Elle tente de rappeler son garçon. Elle a peur. Elle ignore qu’il voit le feu à travers elle. Qu'il n’a pas peur. Il observe la croissance de la forme au centre de la flamme. Elle a presque sa taille à présent. Soudain, le feu bondit en avant. Il grossit d’un coup jusqu’à englober la silhouette de sa mère. L’instant s’avant sa mère était là, celui d’après il avait pris sa place. La forme sombre, ou peut-être brillante d’un éclat trop fort pour ses yeux, continue sa danse de Saint-Jean. Elle est à présent aussi grande que le feu, de la taille de son père. Puis elle sort du feu…
Un elfe, songe aussitôt le garçon. Il ne voit que lui. Il ne voit pas le feu disparaître, comme brûlé, derrière l’être humanoïde qui en est né. Peau sombre, couleur de nuit, reflets changeants. Reflets de feu, reflets brillants. Leur éclat semble refléter une flamme invisible, toujours. Il éclipse le soleil. Le garçon veut parler, apprendre de cet homme aux oreilles pointues, au visage fascinant, beau dans son étrangeté – un Fay…
Je suis Feu. La voix semble brûler dans l’esprit d’Hector. Se détournant de lui, Feu le libère de la fascination morbide qu’il éprouvait. Il observe les environs. Il est seul. Le premier. Il décide d’aller attendre les autres à la Source…
« Qu’avez-vous fait à ma mère ? » Sa propre voix lui paraît fade et sans force. Il a pourtant crié. Fort, de toute la force de sa détresse. « Maman… » Ainsi, il a mangé une humaine. Il comprend à présent pourquoi son développement s’est fait plus rapide à la fin. Deux éléments d’un coup, bien sûr. La chair et la conscience. Sept éléments pour la perfection de la magie. D’un glamour, il se change en riche et brûle les souvenirs du garçon…
« Eh, là ! Attention ! Tu ne vois pas ce que tu as fais ? Cette pauvre femme voulait t’aider ! Heureusement que je suis intervenu, sinon tu brûlais aussi ! Maintenant, tu m’excuseras, mais j’ai mieux à faire que de m’occuper d’un pauvre irresponsable ! » Et il part. Cela devrait suffire. Il a laissé les souvenirs du feu. Volontairement. En passant derrière leur chaumière, il effleure le mur. Tout s’embrase…
Fou de chagrin, consumé de culpabilité et de désir de feu, le garçon s’assoit à nouveau pour observer cette nouvelle flamme. Il se met près, beaucoup plus près que la dernière fois, pour mieux distinguer la silhouette, la danse…


Fini ^^ Alors ? C'est pas trop joyeux comme truc ?

C'est bizarre...Très bizarre...Le fay, il est gentil ou méchant ? ou aucun des deux ?
Ca serait marrant qu'il y ait une suite...genre tu fais un fay qui sort de chaque élément (une nouvelle suuper courte a chaque fois) et apres tu fais la rencontre a la "Source" (que je sais pas du tout ce que c'est mais bon...)

Vip ça fait un moment mais bon ça m'a marqué donc en fait ça change rien enfin si comme ça fait un bout de temps j'ai pas l'impression de copier sur Silhol ou de faire quelque chose de trop nul...
et puis la source j'ai hésité à le changer parce que ça fait matrix ou autre "source" méthaphorique mais en fait je pensais à une source normale genre dans Artemis Fowl "Tara"...

C'est etrange, mais je n'arrive jamais a accrocher a tes ecrits... Pourtant c'est bien ecrit! Mais j'accroche pas, vala...
Hehe dsl dsl dsl, te vexe pas stp... Ca reste bien sugoi! mais tout simplement pas a mon gout ^^

Ouais !! moi soutenir Yoru sur ce coup là
[ange : ça pas etre flood j'espère...][demon : mais non t'inquiete pas ! de toute facon t'es admin]

Merci.... J'apprécie qu'on m'apprécie à ma juste valeur ^^ et qu'on me soutienne aussi ^^

Les bruits de la nuit ont changés. Ce ne sont plus les bruissements dans les bois, les coups de branche à la fenêtre, les hurlements de bêtes sauvages. Oui, l’époque des monstres et des sorcières et bien révolu. Et pourtant… Je me souviens, quand j’étais jeune…

Bruits sourds. Encore. Et encore. J’ai peur, mais je suis grand maintenant, je n’appellerai pas maman. Je suis grand maintenant. « Maman !
« Chhh mon chéri je suis là. Allons, dors. Ce n’est que le voisin. Ecoute : tap, tap, tap. Tu l’entends ? Il marche au dessus de nous.
« Et ça ! Tu l’entends aussi ? Qu’est-ce que c’est ?
« Tu ne reconnais pas ? Tu la regardes tout le temps pourtant ! C’est la télé ! Et là, la chaise qu’on tire. Les nôtres aussi font ce bruit, tu sais, celui que tu aimes bien faire pour m’embêter ? »

J’aimais ces conversations chuchotées à mi-voix, quand maman m’expliquait la nuit. Les bruits de l’immeuble. Avec le temps, j’appris à les reconnaître moi aussi. Le ronronnement bas des appareils électroménagers, les impacts sourds des pas des voisins, les grondements des rares voitures passant devant l’immeuble. Chaque son avait une vie propre, semblait être magique, maléfique la plupart du temps, jusqu’à ce qu’on les connaisse et qu’on dise : mais ce n’est que ça !
Un jour cependant, un jour, j’y ai vraiment cru. Et j’y crois encore, au fond de moi. Ce jour-là…

Ou plutôt cette nuit, je dormais seul pour la deuxième fois. Je veux dire par là que j’avais tout l’appartement pour moi, car les parents étaient sortis. La deuxième fois oui, mais la première fois seul avec les bruits. La première fois, j’avais eu trop peur pour les écouter et je m’étais réfugié devant la télévision, où mes parents m’avaient trouvés en rentrant, roulé en boule sur le fauteuil – ce qui ne les avait pas incités à retenter l’expérience.
Cette fois-ci pourtant, ils m’avaient laissé. Et j’étais seul – enfin, je le croyais. Mais quelque chose me retenait. Il était tôt encore, dans les huit heures, alors que j’étais censé me coucher à neuf heures et demie au plus tard. Je n’osais pas me lancer dans toutes les bêtises que j’aurais pu faire. Seul à la maison ! Cette seule pensée me faisait de jour imaginer des centaines de choses à faire, mais le soir…

Ha, vous vous demandez ce que ça va être cette fois, c’est ça ? Encore une histoire de fée survivant aux temps anciens, ou peut-être de loup-garou dans l’étage d’au-dessus, ou de gobelin ? Qu’est-ce qu’il va nous sortir encore, le vieux schnock ? Ou avez-vous pensé « le vieux fou » ? Mais, vous savez, tout ça est vrai. Enfin bon, d’accord, peut-être pas tout, mais ils existent !
Je sens que je ne vous convaincs pas. Mais écoutez plutôt, et si vous ne me croyez pas, au moins aurai-je de quoi manger ce soir. En général, les incroyants sont les meilleurs payeurs. Bref, trêve de digression, je reviens à mon histoire.

Tout semblait plongé dans du coton. Même de jour, l’immeuble respirait d’une façon aisément perceptible, comme audible, mais en cette heure, seul dans le salon, j’eus l’impression de changer de monde, d’entrer dans l’eau, et je me pris à espérer ne jamais en sortir. Plus jamais les bruits ne m’embêteraient ! Plus jamais je ne tremblerais dans mon lit, espérant que je ne venais pas d’entendre un sorcier entamer une longue incantation de magie noire. Plus jamais… Tout d’un coup, je perçus le silence différemment. Plus jamais maman ne viendrait me réconforter dans mon lit le soir. Plus jamais elle ne m’expliquerait en se moquant gentiment la signification de tel ou tel bruit ! Je suffoquais dans cet air à la texture étrange, comme liquide…

« Et le voilà reparti dans son delirium tremens ! Ca nous arrive tous d’être soumis à des accès de surdité soudaine ! » Je sais bien ce que vous pensez, et je vous mets à nouveau en garde : c’est une histoire, mais c’est plus. Ce n’est pas ce que vous pensez. Si je peux vous le raconter, c’est que je l’ai vécu !

D’un coup, les sons me parvinrent à nouveau, ou plutôt, j’entendis quelque chose. Plop ! Comme une bulle qui éclate. Comme une goutte d’eau qui tombe du robinet. Comme un interrupteur qui claque. Etrange. Mais j’étais soulagé, finalement je ne serai peut-être pas sourd. Puis le même bruit à nouveau, et encore, et encore. J’avais l’impression d’être entouré de bulles invisibles. Je tendis les bras pour le vérifier, mais ne sentis pas d’eau, juste un déplacement d’air, comme si c’étaient en réalité des bulles d’air dans l’air, mais je ne pensais pas tant à l’époque. Au contraire je m’amusais à trouver l’origine du bruit et à vérifier en sentant le vent sur ma main.

Oh non, encore une interruption ! Juste quand ça devenait intéressant ! Quelle guigne ce gaillard, quand même. Pourquoi les meilleures histoires sont-elles toujours contées par les papys les plus embêtants ?
Seulement je vous dis que ce n’est pas qu’une hist… Oh et puis zut, vous ne me croirez pas de toute façon. Tiens si j’utilisais plutôt… comment on dit déjà ? Ah oui, la sollicitation paradoxale. J’ai lu ça quelque part. Souvent les gens font le contraire de ce qu’on leur dit. Donc : Surtout ne me croyez pas, tout ce que j’ai dit est faux, rien de tout cela n’est arrivé bien sûr, j’invente tout. Et surtout ça…

A force de tendre l’oreille à ces bulles éphémères, je perçus d’autres sons, plus fins, en quelque sorte inclus dans les pops. Curieux mais – bizarrement – pas effrayé, j’arrêtai mon jeu pour mieux écouter. C’étaient des sons, un par bulle, étrangement compressés et déformés, mais je n’eus aucun mal à reconnaître le piano des voisins d’en bas, qui parfois me réveillait lorsque je dormais trop tard en vacances, et les pas du voisin d’au-dessus, qui m’empêchaient de dormir. Et il y en avait d’autres. Séparés, sortis du brouhaha de l’immeuble, ils prenaient une dimension différente, étrange et familière.
Murmures chuchotés tout bas. Eclats de rire étouffés, qui se transforme en gémissements, puis en cris que je m’imaginais d’agonie.
Raclements de chaise. J’arrivai même à identifier le tump d’un bras de fer brutalement gagné sur une table en bois.
Ronronnement bas des ordinateurs. Bruit des touches du clavier. Clics de souris. Bruit aigu caractéristique d’un ordinateur qui s’allume ou qui s’éteint. D’un scanner. D’une imprimante.
Pas de loup. Glouglou de l’eau qui coule. Déglutition. Couvertures soulevées, froissées, défroissées. Sommeil fuyant, reconnu aux frottements de la couverture sur les draps lorsqu’on se tourne et se retourne dans son lit.
Machines à laver…lave-linge, lave-vaisselle. Sèche-linge. Réfrigérateur. Ventilateur. Climatisation. Autant de machines, autant de sons différents.
Bruit familiers. Télévision qui parle en fond sonore. Toutes les chaînes sont représentées : la télé est populaire.
Sons rares. Le doigt tournant doucement la page. Froissement du papier. Grattement du stylo. Interrupteurs. Certains autres que je n’arrivai pas à identifier.

Vous vous imaginez bien que je n’identifiai pas tout tout de suite, mais en vérité, cette nuit-là, je perçus tout ça. Et plus. Vous direz, pourquoi pas après tout. Les fous ont souvent des sensations distordues de ce type, ce n’était qu’une hyper-sensibilité auditive ! Vous verrez…

Je passai un long moment ainsi, tendant l’oreille. Une bulle soudain éclata qui me fit froid dans le dos. Papa parlant à maman. Tout d’un coup, je revins à moi. Devant moi, rayonnante et splendide, se trouvait – non, pas la plus belle fille du monde, je n’avais pas onze ans – se trouvait, disais-je, l’âme de l’immeuble. Une forme toujours mouvante, en constante mutation, mais je l’identifiai au premier coup d’œil – non, avant. Pas un esprit, non, ni une représentation miniature de l’immeuble, mais ce qu’il était vraiment, la somme de ses constituants. Moi, papa, maman, les voisins, les animaux domestiques. Le tout est toujours plus grand que la somme de ses constituants, dit-on, et de même, cette âme était plus. Elle… tendit une extension, quelque partie d’elle-même vers moi, et je compris qu’elle avait fait ça pour moi, qu’elle en avait eu assez que j’aie peur d’elle, que je ne lui fasse pas confiance, et qu’elle avait donc décidé de me montrer ce qu’elle était. Par le moyen qui me faisait précisément le plus peur : les bruits de la nuit. Et elle me proposait de devenir part d’elle. Et elle m’avertissait que mes parents venaient de rentrer dans l’immeuble. M’excusant, acceptant et remerciant à la fois, je me dépêchais de faire semblant de dormir.

Alors, que dites-vous de cela ? C’est encore moins croyable que les fées ? Ca prouve que je suis fou ? Mais je ne le suis pas : certaines choses que j’appris cette nuit-là, je n’aurai jamais pu les apprendre autrement. Et si vous ne me croyez pas, tant pis pour vous, mais attention à ce que vous dites en ce lieu, car je le hante depuis longtemps…
C’est ainsi que je découvris la première manifestation de magie de ma vie, et que je me débarrassai de ma peur enfantine de la nuit. Au contraire, à présent, j’aime la nuit et ses bruits rassurants… Et vous ?


Bon encore deux posts à la suite je sens que je vais arrêter de poster autre chose que des textes dans les sujets où j'écris ^^

Ca fait peur !!!!!!!!!!

Pourquoi ? c'est pas censé être effrayant c'est censé être creepy ! ^^ et kawai pour le début !

euh... j'aime assez ^^ Plus que les autres en tout cas ^^ Plutot sugoi ^^ Mais je dirai ni creepy ni effrayant ni kawai... Juste sugoi.

Lol peut-être.... En fait je sais pas j'ai écris comme ça venait j'ai longuement hésité sur ce que c'était le truc à la fin et puis finalement laissé tombé mis le plus louche ^^

Citation :

"plop" = le "cri du chien"

ca fait chimie...le bruit quand on met l'allumette dans je sai plus quel gaz...

sinon ben moi je sais pas pourquoi je trouve que ca fait peur mais en tout cas c'est l'impression que ca m'a laissé : scary et creepy et en plus complètement n'importe quoi...

Eau

Une ombre dans une goutte d’eau. Un reflet de soleil diffracté en arc-en-ciel rayonnant. Le liquide descend doucement, une petite bruine d’hiver, dans une atmosphère froide et blanche, lumineuse. Silence d’argent. Après s’être emportée sous le feu du Soleil, l’eau s’est refroidie en montant, comme sous l’effet du vertige, et à présent…
Une brise marine, douce, si légère, dévie malgré tout les fines gouttelettes. Elle s’affaiblit encore, disparaît complètement, sa force disparue avec la proximité de l’océan, ou peut-être absorbée par les minuscules particules. Elle accélère progressivement, de plus en plus vite, avec des gouttes de plus en plus grosses, agglutinées pour se tenir compagnie, pour redevenir unies. Sifflement du vent.
Puis vient l’impact. Plic, ploc. Les gouttes d’eau retrouvent avec plaisir la texture longtemps oubliée des feuilles. Glissade. Equilibre instable, jeu avec la pesanteur, le temps d’un instant. Puis elles retombent. Certaines s’écrasent sur le tronc. Séparation.
D’autres enfin retombent dans la terre. Une terre molle, argileuse, agréable. Elles s’enfoncent dans la masse rendue spongieuse. Bien-être. Dans un état second, elles traversent des centaines de mètres. Puis retombent. Et glissent entourées d’étrangers, dans un lieu noir et souterrain.
Eclaboussures. Eclats de voix. Chasse. Un cerf court dans la forêt. Il halète, transpire pour échapper à ses poursuivants. Qui l’attendent à quelques pas. Un cours d’eau, une rivière. Il doit traverser, ralentir, donc. Embuscade. Une flèche déchire l’air. Ruisseau rougi. Eau libérée de son apprentissage de la vie, qui coule paisiblement. Loin des hommes.
Et pourtant… Deux cours d’eau se rejoignent. Un souterrain et un forestier. Un coup de froid, l’hiver s’affirme. Pause. Un jeu, une aventure, deux enfants. Quatre lames glissent sur l’eau, grincent et grattent sans souci. Pause. Un jeu, une bataille, deux enfants. Des projectiles fendent l’air, éparpillent et rassemblent. Un jeu, un être, deux enfants. Une créature étrange lève ses bras au ciel. Bonhomme de neige, bonhomme d’eau. Une caresse, et il faut rentrer. On jouera demain.
De loin, un garçon en haillons frissonne sous le froid. Fasciné par l’œuvre, le pauvre orphelin s’approche. Lentement, avec prudence, il touche la statue, la remodèle. Toute la nuit, il joue, son enfance enfin retrouvée. Puis s’endort pour ne plus jamais se réveiller.
Un frémissement, une couleur étrange, un faux-jour ? Le blanc pâlit, lumineux, transparent. Bleu ? Vert ? Argent ? De toutes les couleurs du monde. Et plus. Quiconque tenterait de regarder la figure inventée par le jeu ne saurait dire si elle a changé. Plus mince peut-être. Plus grande. Mieux proportionnée. Mais dans l’éclat insoutenable de la silhouette, qui pourrait le dire ?
Eau se lève, regarde autour de lui. Il est seul. L’orphelin est invisible, enfoui sous la neige. Les enfants l’ont abandonné, comme les autres. Ou bien, pourrait-on dire, il les a abandonnés. Il se retrouve, seul au milieu du monde, se souvenant de milliers d’itinéraires différents – qui tous menaient ici.
Il se souvient. Il se souvient de milliers de méfaits. Il se souvient de centaines de morts. Il se souvient de la caresse. Un acte étrange, pour lui, qui l’a marqué. A l’endroit de ce toucher, son corps est rosé, d’une couleur presque humaine. Mais qu’importe. On l’appelle. Il part.

Voilà, deuxième élément, on verra si j'ai le courage d'en faire d'autres ^^
Pas du tout le même style mais à peu près la même symbolique, je dirais.

Mmm.... J'aime toujours pas... En plus, l'eauuuu >< Enfin bon, je me comprends... (si si, c'est vrai, je suis capable de me comprendre!)

Lol je sais bien que c'est nul mais si vous me dites pas pourquoi je vais vachement pouvoir m'ameliorer...

C'est pas nul! C'est simplement pas a mon gout ^^

j'aime encore moins que le Feu !! parce que y a moins de présence de l'élément en tant que créature intelligente...enfin un truc comme ca...c'est dur a expliquer

Oui, oui, t'as déjà dit, mais comment veux-tu que je fasse apparaître la personnalité d'un schizophrène (il est quand même composé de milliards de gouttes d'eau) ?

En fait je sens que je suis un peu tout seul contre tous et surtout contre deux esprits là... Je ferai mieux d'abandonner... mais je suis maso ^^