Sur demande d'Echo> sadisme a Yoru

EXISTENCE

« J’EXISTE! » tu m’avais crie. Nous etions toutes leus deux, seules, dans un couloir desertique de l’ecole. Tu me l’as crache a la figure lorsque, une fois de plus, mon regard est passe sur toi de la meme maniere qu’avec un mur. Je ne t’ai pas repondue. Je me suis detournee et j’ai continue mon chemin, ignorant totalement ta presence. Ton existence.
Peut-être que jamais tu ne me pardonneras. Je ne veux pas me justifier. Tu existes, et jamais je ne l’ai nie. Mais moi, je n’existe pas. Toi... Tu as des amis, tu as des freres et soeurs. Tes parents sont la, ils t’aident, ils te soutiennent, ils t’encouragent. Ils t’aiment. Tu es celle qui epate les prof, tu es le point de concours de tous les regards. Ce n’est pas une raison, non ? Oui tu as raison. Ca ne l’est pas.
Que puis-je dire ? Que je te deteste ? Non, ce n’est pas vrai. Que tu n’es rien alors ? Du moins, rien a mes yeux ? Non plus. Je pense que... je pense que je suis jalouse. C’est idiot non ? Jalouse ? Jalouse de quoi ? Je pense que, justement... Justement, je suis jalouse du fait que tu existes...
Je te vois rire. Je te vois accompagnée. D’une certaine maniere, je suis contente pour toi. Apres tout nous sommes toutes les deux nouvelles. Nous avons toutes les deux eu du mal a nous integre. Oui mais...
Sais-tu ce que je ressens ? Quand personne ne te reponds, quand personne ne te regarde. Meme pas un regard de degout ou de haine. Non. Rien... C’est un froid qui glace le dos, le courant d’air des fenetres males fermees dans la salle obscure de la Solitude. Pourquoi moi ? Pourquoi il faut que ce soit moi qui ressente ceci ? Pourquoi...
Ce sont la des pensees bien egoistes... Je le suis je l’avoue. Tout le monde reagirait de la meme manière. Cette envie d’attraper n’importe qui, et de le faire souffrir a ta place. Et c’est toi que jai atrappee...
Mais n’as-tu pas tes amies pour te soutenir ? Tu as des parents dans les bras desquels tu peux trouver du reconfort, des confidents avec qui tu peux partager tes malheurs... Non, ce n’est pas a toi de crier que tu existes... C’est a moi...

« J’existe ! » Cela fait combien de temps que ce mot me brule les levres ? Que j’ai envie de le hurler au monde, a la terre, a l’Injustice ? Mais je n’en ai pas le droit. Non. Alors je m’ecarte et je me tais.
J’existe...
....... n’est-ce pas ?



Comment?... Sur demande? Et oui, sur demande ^^ On a fait un petit...echange Echo et moi....
.... Que des trucs.... *goutt* ce que j'ecris... Tres... Hum...

*goutte*
mais yoru...qui a jamais osé dire que tu n'existais pas ? ca serait mieux si c'était vrai, mais...enfin je veux dire...
j'ai rien dit...

........ J'ai jamais dit que je n'existais pas... Meme s'il vaudrait mieux...
hum.... Arthi........ tu es....

je suis ? je comprends pas...
*relis ce qu'elle a dit avant*

ah, morte ? mais ça je l'ai déjà été plein de fois, et je suis peut-être morte mais je suis encore là en train de te parler...

Oui c'est ca le pire.... T_T

Voici un truc hyper sanguinaire. Ames sensibles, s'abstenir.

Nature humaine.

La porte de la cage s’ouvre avec un grincement de fin du monde. L’arene est si grande, mais il n’y a qu’un seul spectateur. Il est assis, tout habille de blanc, sous une tente noire, en haut des gradins.
Les betes entrent. Elles entrent lentement, en tournant la tete de part et d’autre, curieuses, apeurees... Elles grognent, se questionnent. Les plus puissantes soutiennent les faibles qui tremblent, et essayent de les rassurer. Les creatures arrivent enfin vers le milieu de l’arene.
« Depuis combien de temps etes-vous la, malheureux enfants ? » demande alors l’homme de sa voix doucereuse.
Les betes sursautent et remarquent enfin cet etre vivant, si haut perche.
« J’ai decide d’en tuer neuf. Vous etes dix. »
Une lueur d’espoir apparait alors parmi les captifs. Depuis combien de temps n’ont-ils plus vu le soleil ? senti les fleurs ?
« Un seul d’entre vous survivra. Le probleme, c’est que je n’ai pas choisi... Vous pourriez decider a ma place »

Les betes se considerent. Elles veulent toutes sortir, s’en aller... Etre libres... Les fortes commencent a s’ecarter des faibles, perdant ainsi leur support. Mais elles ne tombent pas, car une nouvelle ardeur vient les enhardir...
Une lueur apparait dans leurs yeux. Personne ne laissera de chance a l’autre... Il y a une lueur d’espoir, une porte, et tous s’y precipitent, se poussent, se pressent pour pouvoir passer...

Une des betes, trop naive peut-etre, ou n’avait-elle pas compris ce qui se passait ? Enfin, elle s’approcha de son amie, et demander a jouer... Elle fut la premiere victime.
Sous sa tente, l’homme les regardait, sans sourir, sans rien. Il avait tellement l’habitude de ces carnages qu’ils ne lui faisaient ni chaud ni froid. Il prit une pomme dans le panier a fruit qui etait pose sur une table devant lui, et il la croqua au moment ou la tete d’une des betes se faisait arracher.
On se mord, on se griffe la en bas, mais il ne peut s’empecher de rire. De trouver ca ironique.
« Alors, montrez le moi ! » finit-il par crier.
Mais on ne l’entend pas. Le sang coule, les betes se cognent, se frappent, s’arrachent la fourrure, le regard enflamme, les babines retroussees. Bientot, les deux faibles ne sont plus qu’un tas de chair meconnaissable. Les autres se battent sur leurs depouillent.
« Ou est-elle ? Ou est votre sagesse ? Votre savoir ? Votre amour ? » continue l’homme. Le sang continue a couler. « Ou est donc partie la civilization, hein ? Vous etiez une race superieur non ? Une espece douee d’intelligence, de... » Il est interrompu par un cri d’agonie lorsque l’un des captifs sent son bras se briser. Les autres le laissent gemir dans son coin.
« Vous n’etes que des animaux parmi tant d’autres ! Arrogants certes, et peut-etre plus intelligents que les autres... Mais vous etes et vous restez des animaux ! Et rien d’autre ! » Sa voix n’est rien compare au vacarme qui se deroule plus bas. Il les observe toujours, nullement degoute, car ca avait toujours ete ainsi et il ne s’attendait pas a un changement.
« Alors, ou est-il, ce courage ? Ou est donc la solidarite dont vous etiez si fiers ? Ou ? Montrez les moi ! » Le combat continue. L’une des betes a perdu ses yeux et se fait pietiner par les autres, qui ne s’en occuppent guere.
« Vous n’avez jamais su que reprocher vos propres fautes aux autres... Vous etes si meprisables... Et pourtant je ne vous meprise pas... Je vous trouve si droles... De si beaux discours. Ah, elles etaient belles les promesses, les paroles... » On ne percoit plus les gemissements des blesses : ils ont ete acheves.
« Mais regardez vous ! Couverts de sang, de blessures... Tuant vos amis, votre famille peut-etre... Que sais-je ? Je ne m’en occupe pas... Vous les avez tues, et c’est tout. » Il ne reste plus que deux adversaires. Partout n’est que sang, ossements, tripes et cervelle... Mais ils n’en sont nullements genes... Cette odeur acre, l’odeur de mort leur permet de frapper avec plus de force, d’ardeur... Cela leur rappelle qu’ils ne veulent pas rejoindre ceux qui gisent sous leur pieds...
« L’instinct de survie, propre aux animaux comme vous le dites, vous l’avez aussi ! Vous disiez vous sacrifier pour vos proches, votre monde, votre patrie ! Qui d’entre vous l’a vraiment fait ? Vous clamiez vos heros, ceux qui avaient reellement ce courage, vous repetiez leur noms ! Mais combien d’entre vous auriez eu la force de les suivre ? » D’un coup d’epaule, l’un plaque l’autre contre le mur et tente de lui briser les cotes. Il se fait mordre a la gorge. Une morsure si profonde que le sang coule a flots. L’autre s’ecarte.
« Vous voulez a tout prit vous eloigner de l’animal, de la nature ! Mais jamais vous n’avez reussi ! Quand l’un d’entre vous s’avancera enfin pour me dire non ? Quand l’un d’entre vous se dira qu’il ne doit pas tuer, parce qu’il n’est pas un simple animal, mais un etre doue de conscience ?» La bete blessee tombe. Mais la lueur de ses yeux ne s’eteint pas. Elle rampe, essaie d’atteindre le pied de l’autre. Mais celle-ci pose une patte sur son dos, et presse. Une fois, une autre fois...
« Vous voulez arreter d’etre des animaux ? Arretez donc d’etre des etres humains, et vous serez bien plus prets du but. » L’animal crache un dernier jet de sang, puis expire, le regard plein de haine. L’autre continue a lui ecraser la colonne vertebrale. Puis il s’ecarte.
Son corps est entierement rouge. Il sourit de ses dents ecrlates, d’entre lesquelles il reste encore quelques morceaux de chair. Il ne jette pas un dernier regard a son pere, mort sous son pied. Il ne sent pas le poids de sa conscience. Il ne sent plus le parfum de sa soeur, qu’il a tue avec amour. Il pense avoir bien fait. Elle etait faible. Elle n’aurait pas survecu. Il n’a dans ses yeux que cet homme, tout la haut, qui a le pouvoir de le laisser aller...
L’espoir luit dans ses yeux. Il recule et son pied heurte le visage de son pere. Il jure et lui assene un coup de pied. Il porte a nouveau son regard vers le haut des gradins. Il etait le plus fort, il l’avait prouve...

L’homme leve la main. Il en a assez vu. Tandis que les gardes ouvrent une porte de l’arene, il se leve. Sans un regard pour le vainqueur, il quitte les gradins.
« Nature humaine... » murmure-t-il en soupirant. C’etait le mille quatre-vingt-troisieme affrontement, et chacun des precedents c’etait deroule de la meme maniere. Les premières représentations, il avait laisse le peuple voir cette boucherie. Mais personne ne s’était indigne. Personne ne s’était levé pour protester, pour plaindre la mort de ces gens. Découragé, il avait fini par leur interdire le spectacle. Las, il ferme les yeux. Il ne veut plus voir ce monde. Ce monde aux reflets de mort et de sang...



Tres goutt oui je sais ^^

nyaaa~~~~ c'est beau j'adooooore pauvre homme...

Citation :

Oui c'est ca le pire.... T_T

ça veut dire quoi ça ?

C'est... beau? Je trouve ca... goutte... Et mal ecrit... enfin bon...

Citation :

Oui c'est ca le pire.... T_T

Ca, ca veut dire que meme morte, tu me parles... ce qui est horrible puisque ca veut dire que je ne peux pas me debarasser de toi ^^

EDIT> Tu plaints lequel (d'homme) la? Celui qui se fait tuer? Celui qui tue tout le monde? Ou celui qui regarde tout le monde se faire tuer?

je plains celui qui regarde bien sur ^^ les autres sont trop bêtes

Oui, y'avait ca comme idee du texte ^^ Tout le monde est imbecile meme celui qui se croit moins imbecile. Mais, petit detail, bien que ce ne soit pas dit: le type qui regarde n'est pas humain.

bah c'est encore mieux !!

Au fait, vous allez attendre longtemps! Pas d'inspiration pour ma version de Plume de Sang...

Coucou me revoilou !! ^^
C'est vraiment génial et pendant ce temps je n'ai strictement rien écrit.... Je suis trop nul...
Mais au départ ils avaient bien dû essayer de s'enfuir non ? Je pense qu'il y a des gardes ou qquelque chose... Donc ils auraient pas pu tuer l'autre gars... Qui d'ailleurs est extraterrestre on sait même pas comment le tuer...
Et si un ou deux avaient réagi comme il le voulait, ils se seraient fait tuer d'autant plus facilement et il aurait peut-être même pas remarqué si ?

..... Arthisa, t'es sure que c'est ton frere? Parce que "Coucou me revoilou" c'est un peu...

Citation :

Et si un ou deux avaient réagi comme il le voulait, ils se seraient fait tuer d'autant plus facilement et il aurait peut-être même pas remarqué si ?

Euh..... lequel de "il"?

haha, lui ? bien sûr que ce n'est pas mon frère...combien de fois je t'ai dis qu'il était adopté...

Ah oui c'est vrai... ^^

Arthisa -> Euh... 0 fois en ma présence en tout cas...
Yoru -> l'extraterrestre.

Ah! Ben oui mais bon je crois pas que quiconque aurait reagi comme il l'aurait voulu. Et puis qui a dit que c'etait un extraterrestre?

Euh... "il est pas humain" ?
Ou j'ai inventé cette phrase....

il est pas humain, mais il est pas "pas terrestre"

Nan mais en fait il est cense etre extraterrestre juste que je ne l'avais pas dit ^^

... "il est pas pas terrestre"....
Ca veut dire qu'il est....

extraterrestre ou pas ?

en fait il était pas forcément, mais yoru dit qu'il l'est

Et oais! C'est une histoire qui se passe suite a une conquete extraterrestre. Enfin bon.

wa...c'était les martiens ? non ils sont trop bêtes pour ça...regardez leurs ordis...